L’ESN française s’appuie sur plusieurs banques partenaires et sur deux fonds pour réaliser un nouveau tour de table. Fort de ce renforcement de son capital, Talan compte atteindre son objectif de 500 millions de chiffre d’affaires en 2020 et ne pas se laisser marcher sur les pieds par ses concurrents dans son cœur d’activité.
Talan annonce aujourd’hui avoir levé la modeste somme de 100 millions d’euros. Un nouvel investisseur, la LCL, fait son entrée au capital de la société de services, rejoignant la Société Générale, la BNPP et le CIC qui ont eux aussi remis la main au portefeuille. Les fonds Tikehau et Allianz Global Investors, déjà investisseurs historiques, ont eux aussi rempilé.
Ce tour de table répond aux ambitions de Talan, qui veut dans le cadre de son plan Ambition 2020 atteindre les 500 millions d’euros de chiffre d’affaires dans deux ans. Soit le double du chiffre d’affaires attendu cette année. Et pour accroître ses revenus, l’ESN va devoir dépenser… pour mieux recruter. L’entreprise compte « intégrer 3000 collaborateurs d’ici fin 2020 » et ouvrir des bureaux en Belgique, en Italie, au Portugal et aux Pays-Bas avant la fin de l’année prochaine.
Développement international
Quant à son bureau de Londres, il accueillera « une direction internationale » à la rentrée prochaine. La croissance et l’internationalisation, c’est bien. Mais encore faut-il se défendre sur son terrain. Le groupe ajoute que cette levée va lui permettre « de se renforcer sur son métier historique, l’accompagnement et la réalisation de projets SI, ainsi que de créer de nouvelles lignes métier pour proposer à ses clients une offre de transformation innovante, complète et intégrée ».
« Talan continue son aventure collective en intégrant une quarantaine de managers qui investit dans le capital, ouvrant ainsi la voie à d’autres plans d’investissement, dans les années qui viennent » souligne Mehdi Houas, le jeune président de Talan. On peut en outre s’attendre à des opérations de croissance externe en Europe.