IBM a présenté lors du CES, le premier serveur quantique à être commercialisé, le Q System One.
Destiné à résoudre des problèmes complexes que les serveurs actuels ne peuvent gérer comme des applications financières ou d’analyse de risques, le Q System One se présente sous un design compact avec une approche assez classique dans l’intégration de ses composants.
Le système s’auto-calibre et a été conçu pour connaître une forte stabilité en vue de fournir des Qubits de haute qualité de manière prévisible et sur le long terme. Son refroidissement par cryogénie lui apporte un environnement continu et indépendant. Son firmware gère la santé du système et les mises à jour automatiques sans arrêt du système. Une partie hybride de calcul classique autorise des accès sécurisés au Cloud et l’exécution hybride des algorithmes quantiques.
Un enclos hermétique de neuf pieds de haut et de largeur sur une épaisseur d’un demi-pouce de verre (borosilicate) qui peut s’ouvrir facilement s’appuie sur une technologie de roto-translation simplifiant la maintenance et les mises à niveau de la machine. Une autre illustration de la volonté d’IBM de faire de ce système un réel système commercial pour les entreprises.
Plusieurs séparations en acier découplent les différents composants de la machine pour éviter de possibles interférences par des vibrations qui peuvent conduire à des changements de phases et des pertes de cohérence des qubits.
Par ailleurs, IBM a annoncé l’ouverture plus large de son centre de Poughkeepsie aux membres de l’IBM Q Network qui regroupe des grandes entreprises, des universités, des start-ups et des centres de recherche ayant en commun de réaliser des recherches pour faire avancer les systèmes quantiques et explorer les applications possibles pour les entreprises et la recherche scientifique.