Cette fois-ci, le constructeur chinois est accusé d’espionnage industriel. En 2014, il aurait dérobé des secrets commerciaux appartenant à T-Mobile, une affaire que Huawei assure avoir réglée.
Alors qu’un salarié de Huawei a été arrêté il y a peu en Pologne sur des accusations d’espionnage, le géant chinois pourrait devoir faire face très prochainement à de nouvelles poursuites. Selon des sources citées hier par le Wall Street Journal, le Department of Justice américain prépare une action en justice contre l’entreprise, là encore pour espionnage, mais cette fois-ci industriel.
En effet, Huawei a été accusé en 2014 par T-Mobile d’avoir dérobé certains de ses secrets industriels. En l’occurrence d’avoir photographié un robot de l’opérateur américain imitant les doigts d’un humain à des fins de test de smartphones… et éventuellement d’avoir tenté d’en voler des composants. C’est sur cette base que le DoJ attaquerait le constructeur chinois.
Hystérique
Mais dans un communiqué, Huawei assure avoir réglé cette affaire en 2017, après qu’un jury américain ait estimé que l’entreprise n’avait pas causé de dommages à T-Mobile, ni ne s’était enrichi sur le dos de sa propriété intellectuelle. Toutefois, il semble que ce règlement à l’amiable se soit accompagné du versement de 5 millions de dollars du Chinois à l’Américain.
Peu après que le Wall Street Journal ait publié son article, des législateurs républicains et démocrates ont déposé plusieurs projets de loi interdisant la vente de semi-conducteurs américains aux entreprises chinoises accusées d’avoir violé les sanctions commerciales américaines. Soit évidemment ZTE et Huawei. Ce dernier crie à « l’hystérie » à son encontre.