Une première édition d’Oracle Open World en Europe

La première édition d’une édition européenne du méga événement de l’éditeur américain s'est tenu jusqu'à hier à Londres. Plus de 10 000 personnes y suivent sessions et keynotes. Au programme, pas d’annonce produit mais des précisions sur les nouveautés de l’édition américaine. 

Gigantesque est le mot à retenir de l’événement. D’abord le cadre, l’ExCEL, un vaste bâtiment au cœur des docklands de Londres, seul endroit pouvant accueillir les plus de 10 000 personnes qui sont venues pour suivre les sessions et présentations de l’événement. Seul bémol, on déplorera le non-venue de Mark Hurd… pour cause de shutdown de l’administration américaine et qui n’a pas renouvelé son passeport à temps !

Cloud, autonomous et sécurité

Le sessions et débats reprennent les principaux thèmes des annonces de l’édition américaine : l’infrastructure Cloud de nouvelle génération, comme l’appelle Oracle, sa base de données autonome, la sécurité et l’accélération autour des nouvelles technologies de Blockchain et de l’Internet des Objets.
Pour rappel l’infrastructure de nouvelle génération vise à aider les entreprises qui hésitent à transférer ou n’ont pas encore migré des applications critiques dans le Cloud de pouvoir le faire en limitant les risques avec des performances prévisibles sans sur-inscriptions pour les services avec de hauts niveaux de services, en tout cas supérieurs à ceux que proposent les autres clouds publics.

Pour la sécurité, l’architecture sépare le plan de contrôle des tâches applicatives pour éviter de possibles propagations de malwares plus des services de sécurité avec un Cloud Access Security Broker (CASB) et un service de gestion des clés. A ces points s’ajoutent des technologies d’analyses comportementales issues du rachat de ZenEdge.

Sur la technologie de base autonome il n’y a pas eu de nouvelles évolutions pour le moment. Cependant les discours étaient plutôt agressifs et volontaires spécialement face à des technologies comme celles d’AWS ou de MongoDB jugées open source mais propriétaires du fait de leurs API qui enferment le client sur ces environnements alors qu’AutonomousDB offre une totale ouverture et supporte l’ensemble des principaux clouds publics et des applications autres que celles d’Oracle. Selon Andy Mendelsohn, la base de données multi-modèles AutonomousDB supporte maintenant la plupart des cas d’utilisations et propose des performances et des fonctionnalités réellement de classe entreprise autorisant la mise en œuvre pour des applications critiques sur cette base en Cloud.

Des points spécifiques étaient prévus pour présenter les offres de l’éditeur sur la Blockchain, les assistants digitaux et l’Internet des Objets. Ces trois éléments sont cependant émergents dans l’offre de l’éditeur et complètent le portefeuille vers les clients. Ils proposent des services dans le Cloud pour déployer rapidement ce type de technologies. 

Il y avait la queue pour s'enregistrer avant de suivre la première édition d'Oracle Open World en Europe.