Godefroy de Bentzmann en reprend pour trois ans. Président du Syntec Numérique depuis le départ de Guy Mamou-Mani en 2016, le cofondateur de Devoteam est reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat de trois ans, sous le signe de la formation, de l’inclusion numérique et de l’engagement pour le climat.
Et voilà Godefroy de Bentzmann parti pour un second mandat. Le président du Syntec Numérique, et cofondateur de Devoteam, a été renouvelé à la tête du syndicat des professionnels du numérique le 10 juillet. Une fonction qu’il avait prise en juin 2016, remplaçant Guy Mamou-Mani après six ans de bons et loyaux services.
A l’époque, Godefroy de Bentzmann développait son programme de bataille autour de trois axes : l’adaptation de la réglementation, notamment autour du Crédit d’Impôt Recherche et du CICE, l’affirmation des « intérêts de la filière numérique », soit le renforcement de l’influence du Syntec et enfin le développement de l’écosystème par le biais d’organisations satellites.
« Je suis très heureux et fier de pouvoir renouveler mon engagement auprès de Syntec Numérique, qui s’est toujours mis au service de l’intérêt collectif, au travers d’un travail remarquable, notamment sur la formation et l’attractivité des métiers du numérique. Ses contributions et combats servent aujourd’hui tous les secteurs, que ce soit celui de la santé, de l’industrie ou encore les collectivités. Forts de ces victoires, nous devons toutefois relever encore d’immenses défis dans les prochaines années, pour lesquels nous déploierons toute notre énergie et notre savoir-faire » écrit l’intéressé dans un communiqué.
Un mandat plus « sociétal »
Trois ans plus tard, le président du Syntec Numérique semble avoir quelque peu infléchi sa stratégie. Les trois objectifs de son nouveau mandat sont plus « sociétaux ». Primo, Godefroy de Bentzmann veut « amplifier la réponse aux besoins de compétences et de talents pour réussir la transformation numérique ». La pénurie de talents est un sujet cher au Syntec, et cet axe n’est en rien une surprise, le syndicat entendant mobiliser ses forces vives afin de faire de la formation une priorité.
Dans la droite lignée de ce dessein, le second objectif porte sur l’inclusion numérique, cette fois-ci une question que l’on attend plus du côté du CNNum, mais qui fait sens quant aux problématiques de pénurie de talents, de formation et « de participation aux activités économiques, sociales ou démocratiques de la communauté nationale ». Enfin, un peu d’écologie puisque le patron du Syntec insiste pour que l’organisation « s’engage pour que la révolution numérique joue un rôle essentiel au service du climat et prenne toute sa part de responsabilité ».