Apple rejoint l’alliance FIDO

La marque à la pomme supporte, sur iOS et Safari, le standard FIDO2 depuis la version 13.3 de l’OS, sortie en décembre. Apple va plus loin encore en intégrant l’alliance, où aux côtés de Google et de Microsoft il pourra participer à la guerre contre les mots de passe.

Apple a-t-il honte d’avoir intégré l’alliance FIDO ? Trouver la première mention de l’adhésion de la marque à la pomme n’est pas simple… Un tweet de Ramesh Kesanupalli, l’un des fondateurs de l’Alliance, qui cite un article d’iMore, qui lui-même cite un article de MacGénération. Selon ces derniers, c’est à l’occasion d’un évènement de l’alliance qui se tenait début février à Lisbonne que la nouvelle aurait été annoncée…

Avant d’être retirée dans la foulée, MacGénération rapportant que les tweets relatifs à cette information auraient été rapidement supprimés par leurs auteurs. Ce n’est finalement que le 10 février que le logo d’Apple est apparu à côté de ceux des autres membres (Board Level) de la FIDO Alliance. Outre cette anecdote, cette décision de la marque à la pomme est la preuve, si tant est qu’elle est nécessaire, de l’importance prise par l’alliance.

Mort aux mots de passe

Apple était l’un des derniers des « grands » de l’IT à ne pas avoir rejoint FIDO. Google en a été l’un des premiers membres quand Amazon, Microsoft ou encore Paypal en font également partie depuis quelques années. Surtout, avec l’arrivée du standard FIDO2 en avril 2018, adopté en mars 2019 par le W3C, et le support assuré par Windows 10 en novembre 2018, puis d’Android en février 2019, iOS faisait figure de retardataire sur ce terrain.

De même Edge, Chrome, Opera, Brave et Firefox supportent ce standard. Or depuis iOS 13.3, sorti en décembre, le système d’exploitation d’Apple, et plus exactement Safari, supportent enfin nativement WebAuthn et FIDO2. Ce faisant, l’adhésion de Cupertino à l’alliance n’est en soi guère surprenante : il s’agissait de la prochaine étape logique après le support. Et voilà donc l’entreprise de Tim Cook aux côtés de Microsoft et de Google dans leur grande croisade contre les mots de passe.