Trend Micro a fait un point sur les attaques depuis le début de la crise du coronavirus. A l’analyse, les vilains du net ne chôment pas !
Renaud Bidou, directeur technique Europe du Sud chez Trend Micro, voit les hackers surfer sur la crise et peu de choses changent dans leur mentalité. Les hackers responsables le restent, les autres… ne voient qu’une nouvelle opportunité de faire de l’argent. Du 3 au 15 avril dernier les hackers ont préparé leurs armes et depuis ils distribuent allègrement les coups : spams, URL malicieuses… Les pays les plus touchés sont les USA et le Japon devant l’Allemagne et la France. Pour les secteurs d’activité la santé vient largement en tête avec 50 % pour le taux d’incident-réponses durant le mois de mars dernier parmi les clients de Trend Micro. Mais particuliers et entreprises ne sont pas épargnés.
Pour attaquer les particuliers, les hackers jouent sur les registres psychologiques de l’ennui et de la peur avec une forte prévalence des campagnes de spams en rapport avec le coronavirus et les protections contre ce fléau ou en invitant à se rendre sur des URL malicieuses parfois par des offres alléchantes comme par exemple des offres d’abonnements sur Netflix gratuites pour quelques semaines ou mois. Les entreprises, elles, ont à gérer une numérisation accélérée alors qu’elles n’étaient pas vraiment prêtes à le faire et subissent les conséquences de cette course.
Le secteur de la santé voit une explosion des événements de sécurité et est attaqué de toutes parts : DDoS, Ransomware, APT et le marché noir des équipements de protection et de santé. Mal préparé, le secteur, vital cependant, a de plus bien d’autres chats à fouetter !