Le fabricant de GPU annonce la disponibilité générale de sa suite Nvidia AI Enterprise, qui permet de virtualiser les charges de travail sur VMware vSphere et des serveurs standards. Une manière selon Nvidia, qui s’appuie ici sur une poignée de partenaires, de démocratiser l’intelligence artificielle.
Pour Manuvir Das, Head of Enterprise Computing chez NVIDIA, « la première vague d'IA a été alimentée par une infrastructure spécialisée, ce qui qui a limité le recours aux pionniers de l'industrie ». Il est vrai que l’IA n’est pas à la portée de la première entreprise venue en termes de matériel. Ce à quoi le fabricant de GPU cherche à remédier avec Nvidia AI Enterprise, passé hier en disponibilité général.
Cette suite logicielle embarque les bibliothèques logicielles Nvidia RAPIDS ainsi que Nvidia Tensor et plusieurs frameworks dont TensorFlow. L’ensemble fonctionne sur les serveurs d’Atos, Dell Technologies, GIGABYTE, HPE, Inspur, Lenovo et Supermicro certifiés NVIDIA, soit embarquant des GPU, de sorte à virtualiser les charges de travail IA via VMware vSphere. « L'exécution de NVIDIA AI Enterprise sur VMware vSphere fournit une plate-forme d'entreprise certifiée, prête de bout en bout pour l'IA, facile à déployer et à exploiter » explique Krish Prasad, SVP et general manager of the Cloud Platform Business Unit chez VMware.
De l’IA sur vSphere
En résumé, n’importe quelle entreprise utilisant vSphere pour ses applications classiques pourra désormais, sans avoir à changer de matériel, faire tourner des charges de travail IA. Les licences d'abonnement commencent à 2 000 dollars par socle de processeur pour un an et incluent le support Business Standard. Les licences perpétuelles coûtent 3 595 dollars et nécessitent l'achat d'un support supplémentaire.
« Aujourd'hui, c'est le début d'un nouveau chapitre dans l'ère de l'IA, car les logiciels de NVIDIA mettent la puissance de transformation par l’intelligence artificielle à la portée de toutes les entreprises qui font tourner leurs charges de travail sur VMware au moyen de serveurs de centres de données classiques » se félicite Manuvir Das.