L’éditeur annonce le rachat de cette jeune pousse israélienne qui a mis au point une solution de micro-segmentation. Laquelle complètera l’offre Zero Trust d’Akamai.
Akamai a longtemps été connu pour ses services de CDN. Pourtant, l’entreprise a opéré un virage vers la cybersécurité en se convertissant parmi les premiers à l’approche Zero Trust. Approfondissant la démarche, l’éditeur a annoncé hier mettre la main, pour environ 600 millions de dollars, sur l’entreprise israélienne Guardicore.
Cette jeune pousse née en 2013 à Tel-Aviv fournit une solution de micro-segmentation, destinée à limiter l'accès des utilisateurs aux seules applications autorisées à communiquer entre elles. Et ainsi réduire les risques posés par une communication non-contrôlée entre les applications. « Cette protection s'étend au-delà du centre de données jusqu'au cloud, y compris le bare metal, les machines virtuelles et les conteneurs » écrit Akamai.
Sur site et dans le cloud
La solution développée par Guardicore offre une visibilité sur les flux de données aussi bien sur site, dans les datacentres que sur le cloud. « Compte tenu de la récente augmentation des attaques de ransomware et des réglementations de conformité de plus en plus strictes, investir dans des technologies pour réduire la propagation des logiciels malveillants est devenu critique » explique Tom Leighton, CEO et co-fondateur d'Akamai.
Une corde de plus à l’arc de l’éditeur, qui propose déjà du WAF, l'accès réseau Zero Trust (ZTNA), un pare-feu DNS et une gateway Web sécurisée. « En ajoutant les principaux produits de micro-segmentation de Guardicore au portefeuille complet de solutions Zero Trust d'Akamai, nous pensons qu'Akamai sera en mesure de fournir le moyen le plus efficace de lutter contre les ransomwares sur le marché aujourd'hui » poursuit Tom Leighton. Akamai prévoit de générer 30 à 35 millions de dollars de revenus supplémentaires grâce à cette acquisition.