La campagne de cyberespionnage qui exploite une série de vulnérabilités dans Microsoft Exchange Server n’a pas touché que les États-unis. De notre côté de l’Atlantique, au moins une organisation a d’ores et déjà annoncé avoir été victime du groupe HAFNIUM : l’European Banking Authority, sise à Paris.
La liste des victimes d’HAFNIUM s’allonge. Moins d’une semaine après la découverte de cette cyberattaque lancée par un groupe de hackers présumés à la solde de Pékin, on estime entre 30 000 et 60 000 le nombre d’organisations affectées par l’attaque. Et encore, certains à l’instar de l’ancien patron de la CISA, Chris Krebs, considèrent que ce bilan est sous-évalué.
La majeure partie des victimes de cette opération de cyberespionnage est localisée aux États-Unis mais il ne faudrait pas s’imaginer que le Vieux Continent a été épargné. A en croire Shodan ce week-end, au moins 10 000 serveurs encore vulnérables sont situés en France. L’European Banking Authority a [...]