Le salon europĂ©en KubeCon a rĂ©uni cette annĂ©e plus de 4â000 professionnels, soit trois fois plus quâil y a un an lorsque le salon sâappelait CloudNativeCon et quâil nâabordait que les problĂ©matiques du PaaS.
DĂ©sormais choisi comme standard par la CNCF, Kubernetes se sert des containers pour dĂ©ployer les applications mĂ©tier en cluster. Pour les fournisseurs, il sâagit dâune alternative plus simple que le PaaS et plus Ă©conomique que lâIaaS.
Les containers sont en passe de rĂ©aliser dans les entreprises lâobjectif que OpenStack peine toujours Ă atteindre : ĂȘtre le nouveau socle technologique de lâIT. Jusquâici enfouie dans les outils de mises en production des nouvelles applications sur le Cloud (PaaS), la technologie des containers a mĂ»ri pour servir Ă prĂ©sent des besoins concrets de la DSI. Autour de la standardisation de lâordonnanceur Kubernetes, les containers se posent ainsi en alternative aux machines virtuelles pour dĂ©ployer finalement des applications mĂ©tier classiques, plus simplement, et ce, aussi bien dans le Cloud que sur site. Tel est en tout cas le message que Google, Microsoft, VMware, Red Hat et autres Suse ont fait passer lors de deux Ă©vĂ©nements internationaux, KubeCon et Red Hat Summit, qui se sont tenus courant mai, respectivement Ă Copenhague et San Francisco.
« Kubernetes est dĂ©sormais mature. Les entreprises peuvent ĂȘtre assurĂ©es de son usage en production. Nous avons gagnĂ© le cĆur des dĂ©veloppeurs de tous horizons pour dĂ©multiplier ses fonctionnalitĂ©s et toutes les implĂ©mentations sont dĂ©sormais compatibles entre elles », a ainsi dĂ©clarĂ© Ă Copenhague Aparna Sinha. Membre du board de la CNCF (Cloud Native Computing Foundation), la nouvelle fondation open source en charge des containers, Aparna Sinha est Ă©galement responsable chez Google des dĂ©veloppements de Kubernetes et de GKE, le service de Cloud public de Google qui permet dâexĂ©cuter des containers. En substance, Aparna Sinha signe lâarrĂȘt de mort des autres logiciels qui remplissent cette fonction (Mesos, SwarmâŠ) et qui empĂȘchaient de donner une direction claire Ă ce nouveau type dâinfrastructure.
Kubernetes agence les containers en cluster
Kubernetes agence les containers en cluster pour former de nouveaux Clouds privĂ©s ou publics dits CaaS (Containers as a Service), qui concurrencent les Cloud IaaS connus jusquâalors. Comme pour le IaaS, un Cloud CaaS est installable sur site â via une trentaine de distributions comme VMware/Pivotal PKS, Red Hat OpenShift, Suse CaaSP⊠â et il existe dĂ©jĂ des services en ligne dĂ©diĂ©s sur AWS (EKS), Google Cloud (GKE) ou encore Azure (AKS).
Lâavantage des containers est quâils sont installables tels quels de site en site et quâils consomment jusquâĂ dix fois moins de ressources que les machines virtuelles, soit un gain de temps et dâargent pour les DSI. Gartner est optimiste : selon ses analystes, une entreprise sur deux mettra ses applications dans un Cloud CaaS dâici Ă 2020.
Anatomie d'une distribution Kubernetes - Points de vue utilisateur, prospect, innovateur... - BientÎt des applications directement éditées au format container...