Sigfox

  • Safecube lance LocaTrack

    Safecube, nĂ©e d’une joint-venture entre Michelin, Sigfox France et Argon & Co en 2019, continue son dĂ©veloppement dans les applications de la gestion de la chaĂźne d'approvisionnement en lançant une nouvelle offre de suivi des actifs en s'appuyant sur l'Internet des Objets.

    AprĂšs une offre de visibilitĂ© en temps rĂ©el sur les flux de transport, utilisĂ©e par Michelin, Safecube Ă©tend son champ d'action avec une offre de suivi des actifs. L'application suit et supervise les actifs pour offrir une vue globale sur sa flotte d’actifs par une interface intuitive de suivi de l'activitĂ© de ses actifs.

    Un suivi en temps réel

    Des trackers positionnĂ©s sur les actifs et connectĂ©s au rĂ©seau 0G de Sigfox apportent en temps rĂ©el la localisation exacte d'une remorque, d'une palette ou encore d'un outil industriel. La plateforme s’intĂšgre directement au systĂšme d’information du client et lui permet de suivre la localisation des actifs mais aussi leur condition (taux de remplissage, tempĂ©rature
) en simplifiant ainsi la gestion. L’objectif de Safecube derriĂšre cette nouvelle solution est de rendre le suivi plus accessible grĂące Ă  un coĂ»t plus abordable.

    Sigfox un différenciateur

    Le rĂ©seau 0G de Sigfox est l’un des diffĂ©renciateurs clĂ© de Safecube. Son rĂ©seau bas dĂ©bit permet d’extraire la donnĂ©e suffisante aux besoins de visibilitĂ© de la chaĂźne d'approvisionnement. Il offre une faible consommation d’énergie, une plus grande durĂ©e de vie pour les trackers (jusqu’à plusieurs annĂ©es) et un faible coĂ»t.

    L’entreprise a choisi les services de Microsoft Azure dont le service Azure IoT Hub pour sa plateforme. La solution LocaTrack est dĂ©jĂ  dĂ©ployĂ©e auprĂšs de plusieurs grandes entreprises industrielles.

    LocaTrack suit les actifs en temps réel.
  • Sigfox migre son infrastructure informatique vers Google Cloud

    Google Cloud et Sigfox annoncent un partenariat pour aider Sigfox à atteindre plus rapidement ses objectifs en termes de "Massive IoT", lui permettant de traiter chaque mois des milliards de messages provenant d'objets connectés à Internet en utilisant les données stockées dans le Cloud.

    Sigfox traite désormais des milliards de messages chaque mois (+ 145 % en 2020) provenant des millions d'objets connectés à son réseau. L'entreprise avait donc besoin d'une solution plus évolutive, dans une approche à long terme.

    Google Cloud a été choisi comme pilier informatique du réseau 0G de Sigfox pour apporter une plus grande envergure, une fiabilité accrue ainsi qu'une conformité et une sécurité de premier ordre à la plateforme de Sigfox. Google Cloud va également favoriser des améliorations plus rapides de la connectivité, de la géolocalisation et d'autres services de Sigfox afin d'offrir des solutions IoT trÚs faiblement énergivores et à trÚs faible coût.

    Le virage de Sigfox vers le Cloud va transformer de nombreuses applications Ă  travers le large spectre de secteurs dans lesquels l’entreprise opĂšre, notamment la chaĂźne d'approvisionnement et la logistique, l'automobile, les services postaux et les services publics. C’est notamment le cas de la solution Sigfox qui permet de suivre les composants automobiles lors de leur trajet entre les usines d'assemblage et les fournisseurs grĂące Ă  des conteneurs Ă©quipĂ©s de capteurs.

    Un schéma du fonctionnement de la plateforme 0G de Sigfox.
  • Sigfox utilise Stripe pour se dĂ©velopper Ă  l’International

    Le fournisseur de rĂ©seau 0G pour l’Internet des Objets s’appuie sur Stripe pour se dĂ©velopper dans 28 pays.

  • Sigfox veut se recentrer sur les services

    L’entreprise toulousaine s’est rĂ©cemment sĂ©parĂ©e de son rĂ©seau en Allemagne, le vendant Ă  Cube Infrastructures Manager, et pourrait continuer Ă  se sĂ©parer de ses actifs. Ce faisant, Sigfox veut se doter des moyens de pivoter vers les services cloud, notamment sur la rĂ©duction des coĂ»ts de l’extraction des donnĂ©es.  Sigfox a annoncĂ© le 17 septembre la vente de son rĂ©seau allemand Ă  Cube Infrastructure Managers. Ce fond en profite en outre pour devenir l’actionnaire majoritaire de Heliot Europe, le partenaire de Sigfox en Autriche, en Suisse et au Liechtenstein, oĂč il possĂšde et opĂšre le rĂ©seau 0G du Français. Le montant de l’opĂ©ration n’a pas Ă©tĂ© divulguĂ©.  Pour l’entreprise toulousaine, cette vente reprĂ©sente une opportunitĂ© financiĂšre : il va ainsi ĂȘtre en mesure d’investir dans  “ses efforts d'innovation continus dans l'extraction de la valeur des donnĂ©es et l'amĂ©lioration des algorithmes cloud pour rĂ©duire la consommation d'Ă©nergie et permettre la mise en Ɠuvre d'appareils et de capteurs encore plus rentables”. 

    Il faudra dĂ©jĂ  passer l’hiver

    “Depuis le dĂ©but, Sigfox a pour objectif d'offrir Ă  ses clients un service toujours meilleur, grĂące Ă  l'innovation, Ă  la densification, Ă  un Ă©cosystĂšme mature et Ă  un retour sur investissement Ă©levĂ©. Vendre Sigfox Allemagne Ă  des partenaires dĂ©vouĂ©s et de longue date tels que Heliot et Cube nous permettra de tenir cette promesse", prĂ©cise Ludovic Le Moan, cofondateur et DG de Sigfox. Sigfox entend donc se concentrer sur ses services cloud, quitte Ă  se dĂ©barrasser de son coeur d’activitĂ© dans le dĂ©ploiement et la gestion de rĂ©seau (sachant qu’il n’est propriĂ©taire et opĂ©rateur que de ses rĂ©seaux allemand, français et Ă©tatsunien).  D’autant qu’il n’est pas exclu que l’entreprise de Ludovic Le Moan vende ensuite ses rĂ©seaux aux États-Unis, oĂč il est en difficultĂ©, et surtout en France, sa terre natale oĂč l’on dĂ©nombre environ 2000 de ses antennes. Mais si la vente de ses rĂ©seaux doit donner Ă  Sigfox les moyens de dĂ©velopper la partie services de ses activitĂ©s, force est de constater que la sociĂ©tĂ© traverse une mauvaise passe. Elle a en effet annoncĂ© un plan social, supprimant 50 postes sur les 370 qu’elle compte dans le monde. En outre, Sigfox n’est toujours pas rentable et sa derniĂšre levĂ©e de fonds remonte Ă  2016. En rĂ©sumĂ©, si cet apport de liquiditĂ© peut faire du bien, on est toutefois en droit de se demander si ce n’est pas l’arbre qui cache la forĂȘt.