La sulfureuse sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine est devenue lâun des membres Day 1 de lâinitiative europĂ©enne, qui lâest de moins en moins quand bien mĂȘme Palantir ne lĂ©sine pas sur les efforts dâexplications pour justifier son adhĂ©sion Ă Gaia-X.
Gaia-X semble de moins en moins europĂ©en ! MalgrĂ© les volontĂ©s affichĂ©es par les exĂ©cutifs français et allemand de construire une infrastructure de donnĂ©es europĂ©enne, malgrĂ© OVH et Deutsche Telekom qui en sont le fer de lance, le projet ne manque pas dâinterroger quant Ă la âsouverainetĂ©â dont il se veut lâĂ©tendard. Surtout avec lâadhĂ©sion de gĂ©ants qui nâont rien dâEuropĂ©ens, Ă lâinstar des AmĂ©ricains Salesforce, Google Cloud, AWS ou Microsoft, ou des Chinois Alibaba Cloud et Huawei, confrontĂ©s sur le terrain des rĂ©seaux Ă lâhostilitĂ© des autoritĂ©s europĂ©ennes.Â
Autant dâentreprises accueillies Ă bras ouverts dont pourtant les pratiques de leurs Ătats respectifs quant aux donnĂ©es des utilisateurs europĂ©ens mĂ©contentent sur le Vieux Continent. Les inquiĂ©tudes relatives au FISA ou encore au Cloud Act ont ainsi menĂ© Ă lâannulation du Privacy Shield ou encore Ă la remise en cause de lâhĂ©bergement du HDH français sur Azure. Or une derniĂšre annonce dâadhĂ©sion Ă Gaia-X a fait rĂ©agir les dĂ©fenseurs de lâidĂ©e dâune souverainetĂ© numĂ©rique europĂ©enne : celle de Palantir.Â
Justifications
Lâentreprise amĂ©ricaine spĂ©cialisĂ©e dans lâanalyse de donnĂ©es, financĂ©e par le renseignement US et ĂŽ combien controversĂ©e, indique ainsi avoir rejoint lâinitiative europĂ©enne en tant que âDay 1 Memberâ. Et en explique les raisons dans [...]