Les enchères pour l'attribution des dix blocs de fréquences dans la bande des 3,4 - 3,8 GHz ont débuté ce matin et, comme promis, l'Arcep a publié à 17h40 un compte rendu des offres des opérateurs de la journée. 13 blocs ont été demandés, à un prix unitaire de 85 millions d'euros : les enchères reprendront demain.
C'est à 9h30 ce matin que la pénultième étape de l'attribution des fréquences de la 5G a débuté. Les enchères portent sur l'attribution de 11 blocs de 10 MHz chacun, au prix plancher de 70 millions d'euros l'unité. Peu après 17h40 aujourd'hui, l'Arcep a clos le premier jour de l'enchère. Quatre tours ont eu lieu aujourd'hui, portant le prix du bloc à 85 millions d'euros (à chaque tour, le prix augmentait de 5 millions d'euros).
13 blocs ont été demandés par les quatre opérateurs : la demande excédant l'offre, un nouveau tour s'ouvrira demain matin, et ainsi de suite jusqu'à ce que offre et demande correspondent. Les enchères s'ouvriront demain matin à 90 millions d'euros par bloc. La valeur de l’incrément entre les tours du prix d’un bloc de 10 MHz a été fixée par l’Arcep à 3 millions d’euros.
2,390 milliards d'euros
Sans surprise, Orange est en tête, avec 5 blocs demandés, suivi par Bouygues Telecom et SFR avec 3 blocs chacun. Free arrive bon dernier avec 2 blocs. Rappelons que le trublion des télécoms a déjà signé un gros chèque pour obtenir des fréquences, mais en Italie : Iliad Italia avait déboursé dans la Botte la somme de 1,19 milliard d'euros. Dans la Péninsule comme en Allemagne, les prix lors des enchères avaient flambé, à 6,5 milliards d’euros dans chacun des deux pays.
Rappelons qu'en France, le prix plancher a été fixé par le gouvernement à 2,18 milliards d'euros, à 70 millions d'euros le bloc de 10 MHz. Sachant que quatre blocs de 50 MHz ont été vendus à prix fixe aux quatre candidats, soit 350 millions d'euros pièce, le prix actuel des enchères place le curseur du montant total de l'attribution de l'ensemble des blocs à 2,390 milliards d'euros.
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