Opentext : un calendrier d’évolution bien balisé

La deuxième journée d’Enterprise World, la conférence pour les partenaires et les utilisateurs d’Opentext, a été consacrée à la présentation de la feuille de route des évolutions prévus par l’éditeur dans les 18 mois à venir. Cette édition n’a pas failli à la tradition avec la session plénière de Muhi Majzoub, EVP engineering de l’éditeur. Après être revenu sur les annonces de l’année autour de la version 16 d’Opentext, Muhi Majzoub a commenté la feuille de route de l’éditeur en insistant sur la continuité avec les offres de Documentum et leur intégration dans le portefeuille de l’éditeur.  Ce point ainsi que les premiers travaux réalisés durant cette année ont rassuré les clients utilisant les logiciels de Documentum mais aussi les partenaires de ces offres qui s’interrogeaient sur la pérennité de ces produits après l’acquisition.

A suivre Ep 3

Le futur proche de l’éditeur a pour limite octobre prochain avec la sortie d’EP 3, la nouvelle version de la plate-forme d’Opentext, puisque la nouvelle image de l’éditeur se décline ainsi en un seul mot. EP 3 comprend de nombreuses nouveautés comme xECM for Cloud, le support de nouveaux formats de documents d’engineering, la disponibilité en SaaS de Exstream, une nouvelle version de Contract Center et d’Active documents Self-Service ; La version fait aussi une grande place à de nouvelles intégrations comme celle d’Info Archive dans Opentext Center et Exstream, l’intégration de Life Sciences dans iHub, Brava et Blazon, de nouveaux services REST pour iHub, Business Center et VIM for D2. Dernier point de cette version, un axe sécuritaire avec la sécurité dans les échanges email. Bref une version riche à venir mais dans la continuité du travail effectué jusqu’à présent.

Banff, l’après Magellan

A plus long terme, la plate-forme de l’éditeur canadien évolue vers toujours plus de possibilités dans le Cloud et se concentre sur un modèle hybride de l’entreprise où tous les documents n’iront pas nécessairement dans le Cloud. L’architecture va évoluer vers une mise en œuvre par microservices s’appuyant sur une couche d’intégration fournis par des APIs REST. La plate-forme vise à la fois la simplification et la consolidation en prenant la forme d’un hub pour tous les formats de données ou documents avec la possibilité de personnaliser ou de verticaliser facilement grâce à Appworks dont des versions intermédiaires (16.3 et 16.4) vont s’étaler d’ici la fin de 2018 avec de nouvelles applications en SaaS. Différents éléments de la plate-forme Banff sont déjà en place avec Magellan pour l’analytique, Core et Leap pour l’architecture et People Center et de nouvelles APIS pour les applications natives dans le Cloud. L’éditeur nous a habitués à une grande rigueur dans le développement. Les délais et livrables devraient donc être dans les temps comme à son habitude.

Business Network, le joyau de la couronne

Peu connu comparativement aux autres unités d’Opentext, Business Network, le réseau EDI issu de l’acquisition de GSX, est un large contributeur aux revenus d’Opentext (presque la moitié). La solution va évidemment bénéficier des possibilités analytiques de Magellan pour aider les clients à optimiser leur chaîne d’approvisionnement (Supply Chain) mais aussi contribuer à élever le niveau de précision dans la facturation par exemple comme nous l’a indiqué Mark Morley, en charge de cette unité chez Opentext. L’intérêt de la solution pour les clients consiste en un réseau d’échange dans les centres de données d’Opentext, détenus en propre, sur différentes zones géographiques, permettant de respecter les différentes législations sur les données (47 centres de données au total tous avec des matériels Tier 3+) pour traiter plus de 22 milliards de transactions par an dont celles de très grands clients comme la banque Wells&Fargo aux USA.