Le gouvernement a banni les « applications récréatives », des téléphones des fonctionnaires. L’interdiction concerne TikTok, mais aussi Instagram, Twitter, Netflix, Spotify et bien d’autres.
Et c’est au tour de la France de bannir TikTok des appareils de ses fonctionnaires. L’interdiction fait suite à celles prises aux Etats-Unis, au Canada aux Royaume-Uni, à Taïwan, en Norvège ou encore par la Commission et le Parlement européen.
A la différence que l’interdiction de la France porte sur toutes « les applications récréatives ». Facebook, Instagram, Twitter, ou encore Tinder sont donc également concernées. Sans oublier les applications de jeux vidéo et de streaming audio et vidéo comme Netflix, Deezer, ou Spotify. L’interdiction elle, s’applique « sans délais », écrit Stanislas Guérini le ministre de la fonction publique dans un communiqué.
Logés à la même enseigne
Sans surprise, le ministre justifie cette décision du fait que ces applications « ne présentent pas les niveaux de cybersécurité et de protection des données suffisants ». Ce qui se traduit par « un risque sur la protection des données des administrations et de leurs agents publics ». Chose étonnante, le ministère ne cible pas que TikTok qu'elle met au même niveau que Facebook, LinkedIn et les autres. Le gouvernement chinois « n'a jamais demandé ni ne demandera à quelconque entreprise ou individu de collecter ou de remettre des données provenant de l'étranger, d'une façon qui violerait les lois locales », a affirmé à l’AFP Mao Ning, une porte-parole de la diplomatie chinoise.
Des dérogations pourront être prévues à « titre exceptionnel pour des besoins professionnels tels que les besoins de communication institutionnelle d’une administration ». A noter qu’Emmanuel Macron est friand de TikTok pour s’adresser directement aux plus jeunes.