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Maki lève 26M€ pour ses agents d’IA pour les services RH

Les agents d’IA RH de Maki automatisent certaines tâches liées à la présélection et aux entretiens des candidats et, in fine, accélèrent les délais de recrutement et réduisent le turnover des équipes.

Les agents d’IA s’intègrent progressivement au sein des entreprises, malgré les défis persistants pour évaluer précisément leur retour sur investissement.

Qu’à cela ne tienne, les entreprises qui développent de tels agents poursuivent leurs développements et continuent de lever des fonds malgré tout. Dernier en date, la startup Maki, qui a bouclé un tour de table en série A de 26 M€. Une opération menée par Blossom Capital, avec la participation de DST Global et d’investisseurs historiques tels que Frst, GFC et Picus Capital.

« Notre mission est de doter les RH de capacités surpassant celles de l'humain, car nous croyons que l'avenir réside dans un puissant mélange d'ingéniosité humaine et d'intelligence pilotée par l'IA. Nos agents ne se contentent pas d'assister – ils accomplissent le travail, permettant aux équipes de se concentrer sur les priorités stratégiques, de libérer leur créativité et de générer un impact organisationnel significatif », a déclaré Maxime Legardez, PDG de Maki, cité dans un communiqué.

Une expansion aux États-Unis

Maki développe des agents d’IA destinés aux services RH. Forte d’une croissance de 300 % en 2024, la startup fournit des entreprises du Fortune 500, dont H&M, BNP Paribas, PwC, Deloitte, FIFA, Abercrombie et Capgemini. Ces entreprises utilisent les agents de Maki pour optimiser certains flux de travail, comme le processus de présélection et d’entretien, accélérer les délais de recrutement et réduire le turnover. Maki assure que, par ce biais, elle garantit à ses clients des gains en efficacité chiffrés à plusieurs millions d’euros, sans plus de précision.

Avec ces nouveaux fonds, Maki entend accélérer sa roadmap produit afin de fournir à ses clients davantage de capacités de personnalisation sur leurs agents d’IA. L’entreprise prévoit également d’embaucher entre 50 et 60 collaborateurs, et de s’étendre aux États-Unis en ouvrant des bureaux à New York. Les États-Unis représentent actuellement 30 % de son activité.