Le réseau social trumpiste Parler s’offre un hébergeur

Banni d’AWS, avec lequel il est en procès, le réseau social « neutre » vient de lever 16 millions de dollars et en profite pour s’offrir un hébergeur, Dynascale, apparemment le meilleur moyen trouvé par la plateforme pour ne pas se retrouver de nouveau hors ligne.

Voilà quelques mois que nous n’avions plus parlé de Parler, le réseau social ultra-conservateur américain. Aux dernières nouvelles, celui-ci tentait de revenir sur les boutiques applicatives, mais peinait à trouver un hébergeur. En effet, AWS avait chassé la plateforme ouvertement complotiste de ses infrastructures en janvier. Après un passage par le Bélize, Parler avait trouvé refuge auprès de SlySilk.

Mais la solution ne lui convenait apparemment pas. Et, alors que la société ne risque pas de revenir sur AWS, avec qui elle est en procès, ni aucun des méchants censeurs de la « Big Tech », elle vient de décider de faire au plus simple : racheter un hébergeur. Pour ce faire, Parler s’est restructurée en Parlement Technologies Inc et lève 16 millions de dollars en Serie B.

Liberté de changer d'hébergeur

Forte de cet argent frais, elle annonce l’acquisition de Dynascale, ou Cloudtrek à en croire le LinkedIn d'Igor Shalkevich, l'ex-président de cette société de cloud privé basée à Irvine, en Californie. Elle « fournit aux entreprises du monde entier des solutions de cloud privé et hybride et des services gérés personnalisés comme alternative aux Big Tech », pourfend courageusement l’heureux acquéreur.

Dynascale, 4645 mètres carré au compteur, devient ainsi filiale de Parlement Technologies. « Nous sommes ravis de rejoindre l'équipe de Parlement, surtout maintenant que l'entreprise entre dans une nouvelle ère passionnante de leadership et d'innovation avant-gardistes », se réjouit Igor Shalkevich, désormais responsable du développement commercial de Dynascale.