Fake news : Facebook frappe les éditeurs au portefeuille

Le réseau social veut contrer les « éditeurs » qui propagent de fausses informations de manière répétée en leur interdisant de faire de la publicité. 

« Si des pages partagent de façon répétée des articles considérés comme des fausses infos, ces pages ne seront plus autorisées à faire de la publicité sur Facebook ». C’est ce que l’on peut lire dans un billet issu du blog de l'entreprise. Voici donc la réponse de Facebook à la propagation des fake news, dont la popularité et la médiatisation a explosé depuis l’élection de Donald Trump. 

Elles « font du mal à tout le monde (…), rendent le monde moins bien informé et elles entament la confiance », poursuit le réseau social qui est un véritable vecteur de propagation. Il n’est pas rare de voir ce genre de billets sponsorisés sur les murs Facebook. Il s’agit soit de fausses informations ou même parfois de faux articles (comme « L’iPhone 7 à 1 euro ! ») qui renvoient vers des sites qui reprennent le look de sites d’actualités connus, comme Le Figaro régulièrement. 

« Nous avons relevé des exemples de pages utilisant les pubs sur Facebook pour élargir leur audience et diffuser des informations de façon plus large », poursuit ainsi Facebook, qui s'appuie sur des tiers pour effectuer les vérifications. Ce n’est pas la première fois que le réseau social prend des mesures pour contrer la propagation de ces fausses informations. Un dispositif spécial avait par exemple été mis en place avec huit médias français avant l’élection présidentielle. En avril dernier, il lançait un fonds de 14 millions de dollars pour la lutte contre la désinformation avec Mozilla et d’autres.