ServiceNow tenait aujourd’hui son rendez-vous français pour ses clients et partenaires à l’Espace Grande Arche à la Défense. L’éditeur américain a précisé sa stratégie et fait le tour des nouveautés présentées lors de son édition américaine à Orlando, dans la version Jakarta, et révéler les prochaines améliorations dans la version à venir qui porte le nom de code Kingston.
Fort de ses 185 clients en France (3 300 dans le monde) et d’un réseau de partenaires en pleine forme, ServiceNow affiche une belle santé et personne ne lui conteste une place de choix sur le marché de la gestion des services IT (43 % de parts de marché). Depuis plusieurs versions l’éditeur ne se borne plus à ce simple rôle et étend les capacités de sa plate-forme à d’autres services dans l’entreprise comme les ressources humaines. Ces services ont en commun de faire reposer leur travail sur des workflows et des processus. L’éditeur propose désormais plusieurs autres fonctions s’appuyant toujours sur les bonnes pratiques testées et validées chez des clients.
Le but de l’ensemble est assez simple : raccourcir les cycles en simplifiant et en automatisant sur un socle unique, la plate-forme en devenant ainsi le facilitateur de la transformation numérique dans laquelle s’engage une majorité d’entreprises actuellement.
Cette ligne de conduite explique aisément les récentes acquisitions de ServiceNow, Telepathy et Qlue. La première citée est une entreprise spécialisée sur le design d’interface utilisateur avec l’idée d’utiliser son expertise pour rendre l’expérience sur la plate-forme plus attrayante mais aussi plus efficace. Qlue permet à l’éditeur de nouvelles formes d’interface comme les chatbots combinant intelligence artificielle et confort d’utilisation pour des usages ubiquitaires.
Jakarta et Kingston
Ces éléments laissent présager des améliorations lors des prochaines versions comme Kingston. Nous ne reviendrons pas en détail sur les annonces de la version Jakarta lors de l’édition Knowledge 17 qui s’est tenue à Orlando du 7 au 11 mai dernier. Nous rappellerons juste les nouveaux modules comme la gestion des environnements en Cloud, l’amélioration des services aux clients, un moteur d’apprentissage automatique (Intelligent Automation Engine) et des modules sur la gestion de la sécurité, des actifs logiciels ou l’embauche de salariés complétant ainsi les applications disponibles sur la plate-forme. L’ajout de nouvelles applications développées par ServiceNow ou par des partenaires est d’ailleurs un axe majeur de développement de la plate-forme qui propose un environnement low code dont nous parlons dans notre magazine papier ce mois.
Le machine learning et d’autres possibilités d’automatisation devraient rapidement intégrer la plate-forme, et ce à un niveau transverse pour se diffuser sur l’ensemble des logiciels de l’éditeur.
Et en France ?
Nous avons pu discuter avec Bruno Buffenoir en charge des destinées de l’éditeur en France depuis juillet dernier. Notre pays reste une zone d’intérêt important pour ServiceNow. L’entité française est la deuxième filiale européenne derrière le Royaume-Uni. Les priorités de la filiale vont être de repositionner la plate-forme sur une vision plus large que la simple gestion des services IT. Autre axe de développement, l’adaptation au midmarket avec l’extension du réseau de partenaires commerciaux, ou la remotivation de partenaires existants pour développer leur engagement avec l’éditeur pour toucher ce nouveau public. La feuille de route est donc bien chargée avec la sortie de la version Kingston qui ne devrait plus tarder !
Bruno Buffenoir lors de sa présentation sur le forum de ServiceNow.