Après avoir présenté la plateforme Volta en mai dernier, pensée pour les applications d’intelligence artificielle et de deep learning, Nvidia remet le couvert et lève le voile sur Drive PX Pegasus. Décrit comme le « premier ordinateur d’intelligence artificielle », il fonctionne avec la plateforme de calcul parallèle CUDA et serait dix fois plus puissant que la précédente génération Drive PX 2, capable de gérer jusqu’à 320 trillions d’opérations par seconde.
Grâce à cette prouesse technologie, Nvidia explique ainsi qu’il est en mesure de proposer un matériel qui permettra aux constructeurs de créer des voitures autonomes de niveau 5. Cela correspond en fait au niveau le plus élevé : 100% d’autonomie. Au-delà de cela, la plateforme Drive PX Pegasus est aussi un véritable cap dans le sens où elle est compacte et plus accessible d’un point de vue tarifaire, offrant ainsi aux constructeurs des moyens d’accélérer leurs recherches.
C’est pourquoi on parle de 2018 pour des systèmes fonctionnels avec Drive PX Pegasus. Nvidia recense déjà 25 partenaires qui travaillent sur des « robotaxis », qui seront de véritables mines d’or technologiques : perception haute résolution, caméras 360°, localisation avec une précision en-deçà du centimètre, système de tracking de l’environnement (autres véhicules, piétons, etc.), planification des itinéraires, etc. « Tous ces traitements doivent être réalisés à plusieurs niveaux de redondance pour assurer le plus haut degré de sécurité », souligne Nvidia.
« Le futur de la société va être remodelé », estime Jensen Huang, le PDG de Nvidia, qui donne des précisions : Drive PX Pegasus embarque 4 processeurs IA haute performance. Il s’agit de 2 SoC (System on a Chip) Xavier qui comportent un GPU basé sur l’architecture Volta, ainsi que 2 autres GPU spécialement conçus pour le traitement deep learning.