Docker a choisi sa conférence européenne pour rendre les armes face à la réalité du marché des orchestrateurs des environnements en containers. Après Mesos il y a quelques semaines, Docker signe un armistice avec Kubernetes et prévoit d’intégrer Kubernetes dans la prochaine version de sa plateforme d’une manière qui permettra au client de « réellement choisir son orchestrateur » selon les mots du directeur marketing de Docker. L’éditeur ne met cependant pas tous ses œufs dans le même panier et continuera d’investir sur Swarm, pour gérer les clusters et a mis en avant des fonctions avancées absentes dans Kubernetes… pour l’instant !
Kubernetes s’impose
Une étude d’avril dernier réalisée pour le compte de Sysdig, un éditeur de solutions de monitoring des environnements en containers, indiquait que parmi les entreprises ayant déployé des containers, 43 % avaient choisi Kubernetes, 9 % Mesos et 7 % Swarm. Le nombre de personnes dans les différentes communautés et le nombre de références dans Github font aussi pencher la balance en faveur de Kubernetes.
A l’analyse, il n’est pas sûr que le marché ait besoin de 3 produits concurrents alors que les entreprises, éprises d’efficacité, cherchent à élever le niveau d’abstraction des plateformes pour se concentrer sur la logique business des applications et non plus l’infrastructure sous-jacente. Kubernetes pourrait donc devenir rapidement un standard de fait dans les grands environnements de containers.