Si les caractéristiques techniques du smartphone développé par Razer évoque celles du OnePlus 5, le constructeur met en avant l’écran du Razer Phone pour toucher le public des « gamers ».
Razer, bien connu dans le monde du PC et de ses accessoires « gamer », tente une incursion dans le monde du smartphone. Il livre un terminal de fort belle facture, tout en restant sur son segment de prédilection. Car le Razer Phone vise tout particulièrement les joueurs et joueuses, d’où des caractéristiques techniques à faire pâlir un S8 ou un iPhone X.
A l’intérieur, un SoC Snapdragon 835, épaulé par 8 Go de RAM. Android 7.1, 64 Go de stockage, extensible via micro-SD, une batterie 4000 mAh, un APN double-capteurs de 12 MP et deux hauts-parleurs frontaux complètent l’ensemble. Mon tout donne un clone du OnePlus 5, en plus massif et angulaire.
C’est l’écran du Razer Phone qui fait la différence. Une dalle de 5,7 pouces LCD. Pas de quoi fouetter un chat à l’époque des écrans AMOLED, direz-vous. Mais c’est sans compter l’intégration de la technologie IGZO (Indium, Gallium, Zinc, Oxyde) de Sharp, laquelle permet une réduction de la consommation énergétique et une meilleure résolution, 1440 x 2560 p (QHD) dans le cas du smartphone de Razer.
Écran pour jouer
Comptez également une autre technologie baptisée UltraMotion, laquelle garantit un taux de rafraîchissement de 120 Hz, contre 60 Hz pour la plupart des smartphones. « Finis les problèmes de latence ou d'affichage saccadé » écrit Razer sur son site. Ou comment jouer à Pokemon Go ou Heartstone en toute fluidité. Le Razer Phone sera commercialisé en France à partir du 17 novembre au prix fort compétitif de 749 euros.
Hasard du calendrier, c’est en novembre également que la production de la N-Gage cessa. Nous étions alors en 2005 et l’ordiphone de Nokia, un appareil cumulant les fonctions de téléphone et de console de jeu, venait de fêter ses deux ans et un échec commercial retentissant. Le Finlandais préférait alors réallouer ses ressources de jeu vers ses Series 60, qui préfiguraient les smartphones. De là à affirmer que Razer boucle la boucle ouverte 14 ans auparavant, il n’y a qu’un pas.