Les deux entreprises américaines sont partenaires du développement d’un nouveau supercalculateur. Summit, installé à Oak Ridge, devrait atteindre 200 petaflops. Une performance qui lui permettra de prendre la place du Chinois TaihuLight au sommet du Top 500.
Mi-novembre, le Secrétariat d’Etat américain à l’Energie a annoncé un plan d’investissement dans le secteur du HPC. 325 millions de dollars iront au développement de deux supercalculateurs, l’un au Lawrence Livermore National Laboratories, l’autre au Oak Ridge National Laboratory. Ce dernier, baptisé Summit, sera le fruit d’un partenariat entre IBM et Nvidia.
Malgré quatre fois moins de nœuds (4600 contre 18 688) que le supercalculateur actuel d’Oak Ridge, Titan, Summit sera cinq à dix fois plus puissant que celui-ci. Il devrait atteindre une puissance de 200 petaflops pour un rapport performance/consommation énergétique moindre (15 mégawatts contre 9 pour Titan).
Moins de nœuds, plus de performances
Chaque nœud intègre deux processeurs IBM Power9 et jusqu’à 6 GPU Nvidia Volta, connectés par le biais de l’interface NVLink de Nvidia et adossés à 512 Go de RAM DDR4 et HBM (high bandwidth memory) ainsi que de 1600 Go NVRAM pour la mise en tampon. Summit utilisera des interconnexions EDR InfiniBand de Mellanox, fournissant 23 Go/s de partage de données entre les nœuds.
L’autre supercalculateur, Sierra, devrait pour sa part atteindre 125 petaflops. L’objectif est clair : éjecter avec ces deux nouveaux supercalculateurs les Chinois du haut du classement du Top 500. Les TaihuLight et Tianhe-2, respectivement 93 et 33 petaflops, tiennent la tête du classement quand le premier supercalculateur américain, le Titan n’arrive qu’à la 5e place. Summit et Sierra devraient être opérationnels début 2018.