Qui croire ? Les Etats-Unis ? La Corée du Nord ? Personne ? Alors que l’administration Trump assure avoir des preuves de l’implication nord-coréenne dans l’attaque WannaCry de mai, le régime de Pyongyang nie ces accusations visant selon lui « à diaboliser » le pays.
Et sans surprise c’est l’escalade. Après que Tom Bossert, conseiller de Donald Trump, ait formellement accusé la Corée du Nord d’être à l’origine de WannaCry, PyongYang réplique par le biais de son agence de presse officielle. Selon un porte-parole du gouvernement, la Corée du Nord n’a « rien à voir avec les cyberattaques ».
PyongYang accuse Washington de « provocation politique ». Les déclarations de Tom Bossert visent, selon le gouvernement nord-coréen, « à entraîner la communauté internationale dans une confrontation avec la Corée du Nord, en ternissant l'image d'un pays digne et en le diabolisant ». Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à pointer du doigt la Corée du Nord dans le dossier WannaCry.
UK et US sur la même longueur d’onde
La Grande-Bretagne elle aussi accuse le régime, quand Symantec pense qu’il existe des liens entre le ransomware et le groupe de hackers Lazarus, réputé proche de PyongYang. Ces derniers mois, la Corée du Nord serait derrière plusieurs autres attaques visant notamment des plateformes d’échanges de monnaies virtuelles. Le Sud-Coréen Youbit en a fait les frais à deux reprises cette année, perdant des millions de dollars en cryptomonnaie et finissant par se déclarer en faillite mardi.