Après être revenu sur les différentes étapes qui l’ont amené à fonder Anaplan, Michael Gould a insisté sur la difficulté de créer une plate-forme unique qui permette de prendre des décisions et d’engager des actions quasiment en temps réel, ce qui différencie aujourd’hui Anaplan de ses concurrents qui se contentent de modéliser suivant les événements passés ou n’ont pas la possibilité de traiter le volume des informations de l’entreprise pour y parvenir.
Une nouvelle étape de développement
Cette visite était consécutive à une grosse levée de fonds de série F de l’éditeur, 60 millions de dollars, auprès de Premji Invest qui a agi en tant que chef de file en compagnie de Salesforce Ventures, Top Tier Capital Partners et d’autres investisseurs historiques. Parmi ces investisseurs certains ont financé auparavant Facebook, Twitter, Tesla, Box ou SpaceX. Ce dernier tour de table porte le total des capitaux levés par Anaplan à 300 millions de dollars et la valorisation de l’entreprise à 1,4 milliard de dollars. Ces fonds vont servir à alimenter le R&D de l’éditeur et à développer le réseau de partenaires et commercial. D’ailleurs de nouveaux produits seraient déjà en route et devraient être rendus publics durant le premier trimestre de 2018.
Ces fonds confortent aussi de très bons résultats pour l’année 2017 qui a vu les abonnements à la solution de l’éditeur grimper de 75 % avec désormais plus de 800 clients revendiqués pour un chiffre d’affaires qui dépasse les 120 millions de dollars. La plate-forme accueille déjà près de 200 applications développées par les partenaires ou les clients d’Anaplan. En France, l’éditeur a obtenu plus de 100 signatures auprès de grands comptes français, avec parmi eux Axa.