Le 23 mai, le patron de Facebook aura droit à un tête à tête avec Emmanuel Macron avant de rejoindre une réunion rassemblant le Président français et une cinquantaine de dirigeants d’entreprises afin d’évoquer ensemble l’utilisation des technologies pour le bien commun. La semaine prochaine également, Mark Zuckerberg rencontrera à huis clos des parlementaires européens.
Le 23 mai, la veille de l’ouverture du salon VivaTech, Emmanuel Macron rencontrera une cinquantaine de dirigeants d’entreprises et d’investisseurs. Parmi ce beau monde, Satya Nadella, Young K. Sohn, Dara Khosrowshahi, Virginia Rometty, Brian Krzanich ou encore Bill McDermott. Côté Français, Thales, SNCF ou encore La Poste ont été conviés.
Mark Zuckerberg lui aussi fait partie de cette brochette de patrons. Il rencontrera d’ailleurs le Président français en tête à tête, et il paraît sûr et certain que la politique de Facebook à l’égard des données personnelles sera au menu de cette entrevue. Cette réunion au sommet à été nommée « Tech for Good », soit « la technologie pour le bien ». On notera qu’un certain Alexander Karp, PDG de la très éthique Palantir, est également convié. Il pourra certainement dévoiler les méthodes de sa société pour œuvrer dans le sens du bien commun et surtout des services de renseignement.
Le bien selon Facebook
Et en parlant d’éthique, le patron de Facebook est attendu « la semaine prochaine » au Parlement européen, sans que l’on sache si cette rencontre avec les eurodéputés aura lieu avant ou après son passage par l’Elysée. Dans un communiqué, le président du Parlement européen Antonio Tajani explique que « le fondateur et PDG de Facebook a accepté notre invitation et sera à Bruxelles dès que possible, nous l'espérons déjà la semaine prochaine, pour rencontrer les dirigeants des groupes politiques et le président et le rapporteur de la commission des libertés civiles, de la justice et des Affaires intérieures ».
Pas question donc d’une audition lors de la prochaine séance plénière des députés européens. La rencontre aura lieu à huis clos et portera, bien évidemment, sur le scandale Cambridge Analytica et la gestion des données des citoyens européens par Facebook. Mais Antonio Tajani promet, sans préciser de date, « une audition avec Facebook et d'autres parties concernées » intégrant un plus grand nombre d’eurodéputés, là encore sur la protection des données avec « une emphase particulière sur l’impact potentiel sur les processus électoraux en Europe ».