Un nouveau niveau d’automatisation pourrait bien être franchi dans les entreprises. Le RPA veut remplacer les dernières étapes manuelles des workflows par des bots et, à terme, par des IA.
Microsoft et McDonald’s testent aux États-Unis le duo « RPA + Chatbot » pour remplacer l’opérateur de prise de commandes au Drive In’, avec d’emblée de premiers résultats très probants.
On l’appelle RPA pour « Robotic Process Automation » et c’est la grande tendance du moment dans le domaine du BPM. Ces logiciels automatisent les tâches effectuées par l’homme dans les processus actuels. Pour y parvenir, le RPA met en œuvre toute une batterie de techniques, de la plus simple aux plus complexes pour automatiser ces dernières tâches d’un workflow qui nécessitent une intervention humaine. Le robot de capture de Contextor, par exemple, peut aller chercher une ou plusieurs données dans une page web, une application Windows, Java, un écran 3270 ou les applications de la suite Office. Le bot peut déclencher de lui-même des actions comme générer un ticket sur ServiceNow, créer un nouveau contact ou nouveau compte client sur Salesforce.com ou un ordre d’achat sur SAP.
Au cours du dernier salon Documation, Philippe Poux, directeur général de Contextor, expliquait qu’« en règle générale, lorsqu’ils connaissent le RPA, les métiers demandent à automatiser les phases de couper/coller afin de libérer du temps pour que les collaborateurs puissent discuter avec leurs clients, négocier. On remonte dans la chaîne de valeur et on se débarrasse de ce qui alourdit les process. »
Cette automatisation intéresse particulièrement les entreprises car elle est rapide à mettre en œuvre et présente un ROI ultra-rapide car les processus et les applications ne sont pas remis en cause, seules les étapes humaines sont remplacées. Les analystes de Forrester estiment le coût annuel d’un bot entre 5 000 à 1 000 $ par an. Un bot pouvant remplacer de trois à cinq employés humains, le ROI est facile à imaginer.