C’est une faille qui a permis au FBI d’accéder aux données d’iPhone de suspects et à des entreprises telles que Cellebrite d’engranger les dollars. Via le port Lightning des produits Apple, à l'aide de dispositifs spécialement conçus pour contourner les sécurités du terminal. Mais cela sera bientôt de l’histoire ancienne.
A plusieurs reprises, devant les refus d’Apple de déverrouiller les terminaux de suspects, le FBI a eu recours à des entreprises tierces pour « craquer » les iPhone et accéder à leurs données dans le cadre d’enquêtes criminelles. On connaît depuis quelques temps l’un des procédés, sans doute le principal, permettant de contourner la sécurité des produits d’Apple.
Le port Lightning des iPhone et iPad, voilà la faiblesse que des entreprises telles que GrayShift et Cellebrite se sont fait une spécialité d’exploiter. En y connectant un système spécifiquement conçu, le « hacker » pouvait contourner la sécurité bloquant ou effaçant les données d’un terminal après un certain nombre de tentatives de mots de passe.
Un pore en moins
Apple en a conscience et s’est échiné à combler cette faille. Le changement devrait survenir dans une prochaine version d’iOS, quoiqu’on en trouve des traces à partir de la 11.3. A Reuters, Apple se justifie en mettant en avant la protection des données de ses utilisateurs et utilisatrices. Ce changement se destine à les protéger dans des pays où forces de l’ordre, espions et criminels peuvent tenter de pirater des smartphones sans les restrictions prévues par la loi américaine.
Surtout, n’allez pas y voir une attaque dirigée contre les autorités américaines. « Nous avons le plus grand respect pour les forces de l’ordre et nous ne concevons pas nos améliorations de sécurité pour léser leurs efforts à faire leur travail » assure un porte-parole de Cupertino à l’agence de presse.