Jeudi dernier, la plateforme de sensibilisation à l’hygiène informatique a lancé la première partie de son kit. Au programme, mots de passe, usages professionnels et personnels, sécurité des terminaux et phishing.
L’objectif du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr est de diffuser, sinon d’inculquer, les grands principes de « cette culture de l’hygiène numérique » soulignait le 14 juin Mounir Mahjoubi. Le Secrétaire d’État chargé du Numérique s’exprimait à l’occasion du lancement du premier volet du « kit de sensibilisation » de cybermalveillance.gouv.
Ce kit se présente sous la forme d’une page web fournissant des fiches pratiques et des « mémos » (résumés des fiches pratiques), ainsi que des vidéos abordant diverses bonnes pratiques de sécurité informatique. Ce premier volet aborde quatre thématiques : les mots de passe, les usages pro et perso, la sécurité des terminaux mobiles et le phishing.
Sensibiliser et lier
A en croire l’équipe du dispositif, plus de 4500 entreprises s’étaient inscrites pour télécharger le kit lors de son lancement officiel, majoritairement des PME : c’est là le public visé par cybermalveillance.gouv.fr, il ne s’agit pas en effet de s’adresser aux « experts » en cybersécurité. Lesquels, espérons-le, sont déjà au fait des bonnes pratiques d’hygiène informatique déclinées dans ce kit.
L’ANSSI était également représentée lors de ce lancement, en la personne de son patron Guillaume Poupard. « C’est cette sensibilisation qui va limiter un grand nombre d’erreur et compliquer énormément la vie des attaquants » explique-t-il. Mais ce n’est pas le seul rôle de la plateforme, puisque celle-ci veut également mettre en relation les victimes d’attaques et les « petits prestataires techniques » capables de les aider. « Une des grandes plus-values de la plateforme, c’est cette mise en contact » insiste Guillaume Poupard.