Oculus Go for Business : un Go classique, des services en plus

Oculus ne sert pas qu’au divertissement et Facebook entend bien le faire savoir. Le pionnier de la réalité virtuelle lance une version « entreprise » de son casque standalone, l’Oculus Go. Baptisée Oculus Go for Business, cette offre se contente de proposer un support étendu et une prise internationale. Quant au casque, excepté un espace de stockage doublé, il est identique en tout point à l’édition grand public.

En octobre dernier, Oculus a lancé sa « grande » offensive dans le segment B2B. Lors de son évènement Connect, l’entreprise annonçait un « bundle » taillé pour les entreprises comprenant l’Oculus Rift, sa télécommande, son duo de manettes, des capteurs supplémentaires, une garantie étendue et une licence spécifique.

Mark Zuckerberg y avait également officiellement présenté l’Oculus Go, premier casque « standalone » de la marque. Par standalone, on entend qu’il embarque CPU et GPU et fonctionne sans l’aide d’un ordinateur ou d’un smartphone. Ce qui a le double avantage d’offrir de meilleurs graphismes qu’un écran de smartphone et plus de mobilité du fait de l’absence de câbles.

A quoi bon ?!

Il devait lui aussi connaître une version entreprise. Voici donc Oculus Go for Business. Et la première chose qui saute aux yeux est l’incohérence de la tarification appliquée par Oculus. En l’état il s’agit d’un Go 32 Go. Ses caractéristiques sont exactement les mêmes, avec sa dalle LCD 2560x1440 et son SoC Snapdragon 821. Y sont ajoutées une licence spécifique et une extension de garantie. Pourtant, là où Oculus commercialise la version grand public à 269 euros, Oculus Go for Business est vendu sur le site du fabriquant 259 euros…

Passée cette première incompréhension, on en vient à se demander quel est l’intérêt de ce casque pour les entreprises. Il repose exclusivement sur la boutique applicative Oculus. Et pour avoir le Go en main, le moins que l’on puisse dire est que les applications professionnelles y sont inexistantes. Notons en outre que les outils d’administration et de sécurité sont eux aussi absents.