Et c’est Vladimir Poutine en personne qui donne ce chiffre. S’il ne livreaucun autre détail sur la nature de ces attaques ou encore leur origine, le président russe assure que toutes étaient liées de près ou de loin à la Coupe du Monde de Football dont le pays était l’organisateur.
A qui revient la palme de la meilleure défense de cette Coupe du Monde 2018 ? Sans doute aux services de sécurité russes. Si ces derniers n’ont pas été confrontés aux accélérations de Mbappé, ils ont dû faire face à 25 millions de cyberattaques lors de l’évènement qui, rappelons-le, était organisé en Russie.
Ce chiffre vient désormais du président russe en personne. Lors d’une rencontre dimanche 15 juillet avec les services de sécurité du pays, Vladimir Poutine a indiqué qu’avaient été recensées « pendant la période de la Coupe du Monde, près de 25 millions de cyber-attaques et d'autres actes criminels sur les structures de l'information en Russie, liés d'une façon ou d'une autre à la Coupe du Monde ».
La Russie accusera-t-elle la Russie ?
Le résident du Kremlin souligne que toutes ces frappes ont été « neutralisées » mais il ne donne aucune autre information, que ce soit sur leur nature ou leur origine. « Derrière ce succès, se cache un très important travail préparatif, opérationnel, d'analyse et d'informations, nous avons utilisé toutes nos forces, notre concentration était à son maximum » a-t-il insisté.
Malgré l’absence totale de moyens de vérifier les déclarations du président russe, l’information est plausible selon la société de sécurité informatique FireEye. Dans un communiqué, celle-ci précise que le chiffre avancé « peut sembler étonnamment élevé, mais pas nécessairement pour ceux qui travaillent sur le terrain. Tous les grands événements, qu'ils soient sportifs, politiques ou autres, sont susceptibles d'attirer des cyberattaques ».