Finalement, Facebook n’aura pas de bureaux en Chine

Le réseau social a eu une filiale chinoise, virtuellement, pendant quelques heures. Mais c’était avant que le gouvernement ne retire son autorisation, sur fond de disputes administratives entre les autorités régionales et le régulateur national du cyberespace.

L’implantation de Facebook sur le territoire de République populaire de Chine a été brève… très brève. Le 18 juillet, le géant obtient l’autorisation d’ouvrir une filiale à Hangzhou. L’information est même affichée sur un site du gouvernement chinois. Puis, quelques heures plus tard,  toute référence à ce hub technologique disparaît.

Selon le New York Times, Pékin serait revenu sur sa décision d’autoriser l’entreprise à ouvrir des bureaux en Chine. La source citée par le journal américain rapporte que cette soudaine volte-face est due à un désaccord entre les autorités du Zhejiang, la province dont Hangzhou est la capitale, et l’administration en charge du cyberespace. Cette dernière aurait fait barrage, ayant peu apprécié de ne pas être plus consultée sur ce dossier.

Problèmes bureaucratiques

Ce revirement ne ferme pas définitivement la porte du marché chinois à Facebook, mais risque de lui compliquer encore un peu plus là tâche. Banni depuis 2009, le réseau social courtise depuis le régime, sans toutefois se risquer à faire d’importantes concessions en termes de filtrage et de surveillance.

Mais difficile de mettre un pied dans le pays, ne serait-ce que pour ouvrir un laboratoire de R&D. Google, lui, a récemment fait des progrès sur le sujet en obtenant l’aval du gouvernement d’installer un centre d’innovation dans le pays.