Siemens mise sur la numérisation de l’industrie, en réalisant depuis plusieurs années des efforts en R&D dans MindSphere, son système d’exploitation pour l’usine. Une plateforme qu’il va renforcer avec une dimension Low Code par le biais du rachat de Mendix.
Siemens est en pleine restructuration et veut réussir son virage numérique. Le conglomérat allemand entend pour ce faire mettre les bouchées doubles sur certaines de ses activités regroupées dans les branches « Smart Infrastructure » et « Digital Industries ». Et parmi elles, l’IoT, dont Siemens explique dans le cadre de son plan Vision 2020+ qu’il veut augmenter les investissements.
Dont acte avec le rachat de l’Américano-néerlandais Mendix pour 600 millions d’euros en numéraire. Cette société née en 2006 n’est pas spécialisée en objets connectés, mais elle a développé une plateforme de développement low code, permettant sans compétence particulière de développer des applicatifs. Un concept « métier » porteur sur lequel nous écrivons régulièrement depuis la fin 2017. Notons que Mendix travaille avec SAP et IBM.
Plateforme IoT Low Code
Selon son CEO, Derek Roos, Mendix continuera d’opérer de manière autonome. Sa solution sera cependant « combinée » à Mindsphere, un système d’explotation développé par Siemens destiné à connecter usines et datacentres, dans l’idée d’exploiter les données des usines pour optimiser la production ou encore réduire les risques liés à la sécurité des données. Données qui sont issues d’appareils connectés.
« La combinaison de la plate-forme Low-Code de Mendix et de Siemens MindSphere couvre de manière unique tous les éléments de la pile Smart App » explique Johann den Haan, le CTO de Mendix. « Nous avons l'intention de créer une expérience de développeur unifiée et assistée par l’intelligence artificielle avec une intégration profonde des services de gestion des événements, de données et d'analyse de MindSphere dans Mendix, afin de créer la première plate-forme IoT Low Code (industrielle) au monde ».
Au sujet du Low Code :
Tendances’18 : Le Low Code crée des applications uniques par métier