Microsoft rachète Mover afin de faciliter la migration vers OneDrive

En mettant la main sur ce Canadien né en 2012, Redmond s’empare d’un outil supplémentaire destiné à faciliter les migrations vers Sharepoint et surtout OneDrive depuis Google Drive, Box ou encore Dropbox.

A en croire Microsoft, la demande de migration de fichiers dans le cloud continue de croître. Or déplacer des dizaines, sinon des centaines, de giga-octets vers un service de stockage cloud est un travail exigeant : non seulement le transfert est gourmand en bande passante, mais les administrateurs doivent également composer avec les caractères invalides, les noms de dossier trop longs, etc. Heureusement, il existe des services de migration qui gèrent l’ensemble de ces tâches… mais cela implique d’avoir une confiance absolue dans ces tiers qui se retrouvent avec les authentifiants de l’ensemble des utilisateurs concernés, et donc un accès à leurs fichiers et dossiers.

Mover est un de ces services, et le voici qui tombe dans le giron de Microsoft. Le montant de ce rachat annoncé au début de la semaine n’a pas été précisé. Mover, entreprise canadienne fondée en 2012, connecte une douzaine de services de stockage cloud, tels que OneDrive, Sharepoint, Dropbox, Google Drive ou encore Box mais aussi les serveurs FTP et SFTP, entre eux et gère automatiquement les problèmes de noms de fichiers ou de dossiers. Absorbé par Microsoft, on peut supposer sans grand risque de se tromper que les migrations se feront désormais à sens unique : vers SharePoint ou OneDrive seulement.

Tout pour Microsoft 365

Microsoft dispose déjà d’un certain nombre d’utilitaires destinés à faciliter les migrations, FastTrack par exemple. Mais Mover se targue d’être « l'un des migrateurs de documents OneDrive et SharePoint les plus rapides au monde ». « Mon équipe l'a prouvé à maintes reprises en établissant des records de vitesse de migration pour le secteur, répondant toujours aux besoins des clients » écrit son CEO, Eric Warnke.

Reste à savoir ce que le géant compte faire de son acquisition : la digérer totalement au sein de ses propres outils de migration, ou conserver l’utilitaire SaaS. De plus amples détails seront fournis à l’occasion de la conférence Ignite, qui se tiendra du 4 au 8 novembre à Orlando. En creux de ce rachat, ce n’est pas OneDrive ou SharePoint dont Microsoft veut faciliter l’adoption, mais bien de Microsoft 365, son offre rassemblant Windows 10, Teams, Office 365 et quelques autres solutions de Redmond.