Avec la promesse d’une performance multipliée par deux, la nouvelle génération de microprocesseurs AMD pour serveurs a de quoi faire bouger les lignes, notamment auprès d’opérateurs de services Cloud et constructeurs de serveurs. Une concurrence jugée bienvenue par tous les acteurs du marché.
L’Epyc génération 2 est le premier microprocesseur pour serveurs à bénéficier d’une gravure en 7 nm, de quoi remettre en cause l’hégémonie d’Intel sur ce marché.
C’est au cœur de l’été que AMD a fait le choix de lancer la nouvelle génération de processeurs pour les serveurs, l’AMD Epyc nom de code « Rome ». La gamme se compose de pas moins de 19 références, depuis la puce 8 mono-socket au gros 64 cœurs / 128 threads double socket, de quoi satisfaire tous les segments de marché de serveurs, depuis les petits serveurs TPE/PME jusqu’aux supercalculateurs.
La présence de représentants de Google et de Twitter aux côtés de Lisa Su, présidente et CEO d’AMD lors de ce lancement a fait bondir le cours de l’action AMD, preuve que ces nouveaux micro-processeurs semblent bien adaptés aux exigences des grands datacenters. Et si AMD était enfin en mesure de briser le monopole d’Intel sur les puces haut de gamme ?
Finesse de gravure : AMD prend l’avantage sur Intel
La nouveauté numéro 1 introduite par cette deuxième génération, c’est le passage à la gravure 7 nm par AMD. Alors que Intel est englué dans ses difficultés de production en grande quantité de puces en 10 nm, AMD a fait le choix de se tourner vers TMSC en 2018 pour produire ses CPU et GPU. TMSC qui produit notamment des puces pour smartphone pour MediaTek et Qualcomm est l’un des rares à pouvoir produire, ce qui donne un avantage certain à AMD face à son rival. « La seconde génération d’Epyc est le plus puissant processeur x86 au monde. Nous avons presque doublé cette performance et c’est ce que nous appelons “changing the game” ! », clamait ainsi Lisa Su, présidente et CEO d’AMD lors du lancement de Epyc génération 2.