Le groupe lyonnais de lingerie s’est placé en redressement judiciaire pour protéger son activité après une attaque par rançongiciel.
En novembre dernier le groupe lyonnais est frappé de plein fouet avec une attaque par ransomware. Refusant de payer la rançon alors que l’ensemble de son informatique est bloqué, la société décide de reconstruire totalement son système.
Le groupe explique avoir été bloqué pendant près d’un mois avant un début de reprise partielle d’activité au mois de décembre, le temps de finaliser la restauration et la sécurisation jusqu'à la reprise d’activité complète intervenue dans le courant du mois de janvier. Il s'agissait de remettre en service les systèmes et de corriger les failles utilisées par les attaquants pour infecter le système d’information de l’entreprise.
Le placement en redressement judiciaire à la demande de l’entreprise va permettre au groupe de refaire son retard à la fois dans la production et les livraisons sans ressentir de pression financière de court terme. Le coût de l’attaque en elle-même obère le bilan de l’entreprise de plusieurs M€.