HouseParty hacké ? un million de dollars à qui prouvera que non

Certains disent en ligne que leurs données sur l’application de vidéoconférence ont été compromises, HouseParty crie pour sa part à la diffamation. L’entreprise offre un million de dollars à qui produira la preuve qu’elle est victime non pas d’une cyberattaque, mais d’une campagne visant à salir son image.  HouseParty est de ces applications qui connaissent un boom à la faveur des mesures de confinement prises un peu partout dans le monde. Pensez donc, ce service de vidéoconférence somme toute basique vise un public de jeunes adultes et met l’accent dans sa communication sur l’organisation d’apéro virtuels. Alors que les bars sont fermés, pareille promesse trouve un écho favorable auprès des plus fêtards.  Mais il y a un hic... Depuis plus d’une semaine, des utilisateurs signalent sur les réseaux sociaux avoir vus leurs comptes Spotify, Netflix, eBay ou encore Snapchat piratés. Le point commun des victimes : tous ont installé l’application HouseParty. Ces complaintes ont par la suite été reprises dans la presse, la propagation de la rumeur d’un piratage du service étant largement facilitée par l’opacité de ses conditions d’utilisation et par certaines pratiques douteuses (notamment la procédure tortueuse permettant à un utilisateur de supprimer son compte).

Une prime d'un million de dollars

Sauf que la société s’est défendue sur Twitter. Elle y assure que “tous les comptes HouseParty sont sécurisés - le service est sécurisé, n'a jamais été compromis et ne recueille pas de mots de passe pour d'autres sites”. En d’autres termes, le problème ne vient certainement pas du service de vidéoconférence.  Mieux encore, HouseParty y voit un acte de malveillance délibérée, peut-être même une vaste campagne de diffamation en ligne. Et pour découvrir la preuve de cette opération visant à salir son image, l’entreprise est prête à y mettre les moyens. “Nous enquêtons sur des indications selon lesquelles les récentes rumeurs de piratage auraient été propagées par une campagne de diffamation commerciale rémunérée pour nuire à HouseParty. Nous offrons une prime de 1 000 000 $ à la première personne à fournir la preuve d'une telle campagne”.