« Le contact tracing ce n'est pas de la haute technologie ! »

C'est Mounir Mahjoubi, ancien secrétaire d'État au Numérique et député LREM de Paris (19ème), qui le dit. Il vient de diffuser une note parlementaire sur le traçage des données mobiles qu'il estime nécessaire pour sauver des vies.

Tandis que Cédric O, l'actuel secrétaire d'État au Numérique, et Olivier Véran, ministre de la Santé, présentent l'esquisse de l'application gouvernementale de backtracking StopCovid, Mounir Mahjoubi rend public une note parlementaire assez documentée sur le traçage des données mobiles dans la lutte contre le coronavirus.

Une méthode parmi d'autres

Et il arrive à peu près aux mêmes conclusions que ses collègues du gouvernement. Pas de surveillance généralisée, confidentialité des données personnelles, stockage décentralisé, chiffrement. Il relativise d'ailleurs l'enjeu technologique d'une application de traçage car ce n'est qu'une méthode parmi d'autres. 

Dans une interview accordée ce matin à France Inter, Mounir Mahjoubi rappelle qu'il a fait partie du cluster de malades à l'Assemblée et donc soumis à une enquête classique épidémiologique. « On se retrouve face à quelqu'un, un inspecteur de l'ARS, qui demande qui vous avez croisé, heure par heure, jour par jour pendant les 15 derniers jours, donc c'est ce qu'on fait déjà ».