83 entreprises sont sélectionnées pour le French Tech 120, où elles siègent aux côtés du Next 40. L’e-santé et le retail y sont surreprésentés, quand la cybersécurité ou la data occupent moins de 10% de la liste.
Après avoir dévoilé, en septembre dernier, le Next 40, une sélection de quarante jeunes entreprises particulièrement prometteuses qui bénéficieraient d’un accompagnement personnalisé des services de l’État, ainsi qu’un surcroît de visibilité, le gouvernement devait faire émerger 80 jeunes pousses supplémentaires, «des leaders technologiques dans tous les territoires». Ensemble ils forment le French Tech 120.
La liste a été communiquée fin janvier et ce ne sont pas 80 entreprises qui ont été sélectionnées mais 83, puisqu’au minimum «deux start-up ont été sélectionnées par région, outremer inclus, pour l’ensemble du French Tech 120», tandis que le choix a été fait sur la base de critères de performances économiques, «la première moitié sélectionnée sur la base de la levée de fonds [supérieure à 20 millions d’euros], sans critère de chiffre d’affaires; l’autre moitié sur la base de l’hyper-croissance en termes de chiffre d’affaires ».
L’ensemble du French Tech 120 – exactement 123 – a accès à diverses mesures d’accompagnement, allant d’une équipe dédiée au sein de la DGE (Direction générale des entreprises) à Bercy, à un accès aux outils de prospection des marchés et aux acheteurs publics, en passant par une assistance à l’introduction sur l’Euronext ou « des référents et produits dédiés pour répondre aux interrogations des entreprises et anticiper les besoins», au sein de l’Urssaf, de la Cnil ou encore de la DGCCRF.
