Meta a été condamnée par la Data Protection Commission (DPC) à verser une amende de 91 millions d’euros pour ne pas avoir suffisamment protégé les mots de passe de ses utilisateurs.
La maison mère de Facebook, WhatsApp et Instagram a été condamnée par la CNIL irlandaise à une amende de 91 millions d’euros. Cette sanction est le résultat d’une enquête lancée en avril 2019, après que Meta a reconnu avoir stocké par erreur les mots de passe de certains utilisateurs en clair, ce qui constitue une violation du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Ce n’est pas une première pour le groupe de Mark Zuckerberg, qui s’était vu infliger une amende de 1,2 milliard d’euros, toujours par la DPC en 2023, pour avoir continué de transférer les données personnelles d’Européens vers les États-Unis. La même année, cette même DPC avait sanctionné l’entreprise à hauteur de 390 millions d’euros « pour son traitement des données à caractère personnel à des fins publicitaires ». En 2022, la firme de Menlo Park avait également dû s’acquitter d’une sanction de 265 millions d’euros, suite à une fuite de données massive.