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OpenAI lance une IA pour les agences gouvernementales

OpenAI a annoncé, mardi 28 janvier, le lancement de ChatGPT Gov, une version optimisée de son chatbot pour les agences gouvernementales américaines, afin qu’elles puissent accéder aux modèles les plus avancés dans un environnement sécurisé.

OpenAI s’attaque aux agences gouvernementales américaines. Après avoir été quelque peu secouée par la déferlante DeepSeek en début de semaine, l’entreprise de Sam Altman frappe un nouveau coup avec la présentation de ChatGPT Gov. Il s’agit d’une version de ChatGPT que les agences fédérales peuvent déployer dans un environnement sécurisé, soit à travers le cloud commercial Microsoft Azure, soit via Azure Government, grâce au service OpenAI d’Azure.

Les DSI et équipes informatiques supervisent

Concrètement, l’idée est d’héberger ChatGPT Gov tout en permettant aux utilisateurs de gérer leurs paramètres de sécurité, de confidentialité et de conformité, et de pouvoir alimenter les chatbots avec leurs données sensibles non publiques.

Côté fonctionnalités, à l'ouest rien de nouveau, car ChatGPT Gov est relativement similaire à ChatGPT Entreprise. Il inclut la sauvegarde et le partage des conversations au sein d’un espace de travail gouvernemental, ainsi que l’importation de fichiers texte et image. Il fournit également l’accès à GPT-4, ainsi que des modèles personnalisés que les fonctionnaires pourront créer et partager dans leur espace de travail. Une console d’administration permet aux DSI et aux équipes informatiques de gérer les utilisateurs, les GPT personnalisés, et l’authentification unique, entre autres.

Déjà 90 000 utilisateurs au sein des agences gouvernementales

Actuellement, 90 000 utilisateurs dans 3 500 agences fédérales, étatiques et locales utilisent ChatGPT au quotidien. Parmi ces utilisateurs figurent un laboratoire de recherche de l'Air Force, le bureau des traductions de l’État du Minnesota, ou encore le Commonwealth de Pennsylvanie. Ces agences pourront désormais continuer à l'utiliser, mais dans un cadre a priori plus sécurisé.

OpenAI présente son nouvel outil comme un moyen pour le gouvernement américain d’améliorer son efficacité et sa productivité. En donnant la part belle à une solution maison, l'entreprise espère également renforcer le leadership mondial des États-Unis en matière d’intelligence artificielle. Une formule à la mode chez les acteurs économiques qui souhaitent s’attirer les faveurs du 47ème président des Etats-Unis, Donald Trump, investit le 20 janvier dernier.