Alight, un éditeur de solution RH, a rendu publique la cinquième édition de son étude autour de la complexité des systèmes de paie (une enquête biannuelle) qui démontre une forte demande de changement et de renouvellement des systèmes de paie.
Pour la première fois, les systèmes hébergés dans le cloud (61%) ont dépassé les systèmes sur site (39%) comme plateforme dominante de système de paie. Selon le rapport 36 % des entreprises ont accéléré leurs projets de paie numérique l'année dernière, et deux tiers (62%) ont pour objectif de réaliser leur transformation numérique au cours des deux prochaines années.
Les principaux moteurs de l'accélération des projets de paie vers une transition numérique sont le risque lié à la non-conformité (42 %), les stratégies visant à externaliser la gestion des processus de paie (39 %), le contrôle des coûts (27 %), la pénurie de talents en paie (19 %) et les activités de fusion-acquisition et de cession d'entreprises (15 %). L’autres point évoqué est l'exactitude de la gestion de la paie : les fréquentes évolutions législatives et réglementaires nécessitent des mises à jour manuelles et régulières, augmentant le risque d'erreurs coûteuses. Autre enseignement noté dans le document, 27 % des violations de données dans les processus de paie depuis 2019 résultaient d'une erreur humaine. Les erreurs de paiement, résultant d'une mauvaise gestion des processus de paie, peuvent coûter aux entreprises 2 % de leur coût salarial total.
A noter que pour la complexité globale du processus de paie, la France se classe première pour la quatrième fois consécutive devant l’Italie, la Belgique, l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne, la Russie, la Suisse, du Japon et des États-Unis.