Genesis doit rembourser 765 millions de dollars (M$) à la bourse crypto Gemini. Au total, l'entreprise doit 3,5 milliards (Mds$) de dollars à ses 50 plus gros créanciers.
L'hiver crypto jette de nouveau un froid sur le marché. Le prêteur de cryptomonnaie Genesis a déposé le bilan et s’est placé sous le Chapitre 11 de la loi sur les faillites des Etats-Unis en fin de semaine dernière. Genesis a indiqué dans son dépôt de bilan devoir 765 M$ à la bourse crypto Gemini.
L’histoire entre les deux entités avait pourtant si bien démarrée. En 2020, Gemini et Genesis s’étaient associés pour développer « Gemini Earn ». Un programme qui devait permettre aux participants de gagner jusqu’à 8% d’intérêts sur les cryptomonnaies prêtées à Genesis.
3,5 milliards de dollars de dettes
Mais emporté par la vague FTX, ce dernier a suspendu mi-novembre, la possibilité pour les prêteurs de retirer leurs cryptomonnaies. Gemini a dans la foulée réclamé près d’1 Md$ à Genesis pour les 340 000 participants du programme Gemini Earn.
Dans l’impasse depuis, la situation pourrait se débloquer à plus ou moins long terme. « La bonne nouvelle est qu'en sollicitant la protection du tribunal des faillites, Genesis sera soumise à un contrôle judiciaire et devra fournir des informations sur les machinations qui nous ont amenés à ce point. », a tweeté vendredi Cameron Winklevoss, co-fondateur de Gemini. Ce dernier envisage d’intenter une action en justice contre DGC, maison mère de Genesis, « à moins que Barry (Barry Silbert, le PDG de DCG ndlr) et DCG ne reviennent à la raison et ne fassent une offre équitable aux créanciers ». Au total, Genesis doit plus de 3,5 Mds$ à ses 50 plus gros créanciers.