Microsoft lance un outil de détection de failles de sécurité. Security Risk Detection s’appuie sur l’IA afin d’aider les développeurs à tester leurs logiciels et à y dénicher les bugs.
Le projet Springfield a été annoncé en septembre dernier par Microsoft. L’éditeur entendait automatiser le fuzzing, une démarche consistant à tester des programmes à l’aide de données aléatoires afin d’en rapporter les défauts provoquant crashs et autres erreurs. Microsoft explique utiliser son système automatisé depuis plusieurs années et que certains de ses partenaires l’ont expérimenté en bêta.
Springfield passe désormais en disponibilité publique et se dote de son nom définitif, Security Risk Detection. Le développeur désireux de rechercher les défauts dans son logiciel doit d’abord s’inscrire sur un portail web, avant de télécharger le fichier binaire du programme qu’il souhaite éprouver sur une machine virtuelle.
Tests et rapports automatisés
Un gestionnaire va établir puis exécuter plusieurs scénarios de tests afin de vérifier la robustesse du logiciel. Security Risk Detection produit enfin divers rapports sur les résultats de ses tests en temps réel et fournit également les paramètres de tests afin que ceux-ci puissent être reproduits dans les conditions du réel.
Avec cet outil d’automatisation du fuzzing, Microsoft affirme chercher à répondre à la pénurie d’experts en cybersécurité et à équiper les développeurs d’un système de détection suffisamment performant pour qu’ils effectuent eux-mêmes la chasse aux failles, d’autant que Security Risk Detection ne demande pas d’accéder au code source du logiciel testé. Notons que Microsoft propose également une preview de cet outil pour Linux.