Les startup issues du monde de la recherche vont recevoir le support tout particulier de la BPI par le biais d’un tout nouveau fonds d’investissements annoncé par Edouard Philippe le 21 juin et alimenté par le Plan d’Investissements d’Avenir à hauteur de 400 millions d’euros.
En déplacement à Metz le 21 juin, le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé une nouvelle initiative en faveur des startups, et tout particulièrement celles issues du monde de la recherche, que l’on qualifie désormais d’un nouveau mot à la mode : « deep tech ». Si énormément de startup se targuent de faire dans la deep tech aujourd’hui, le terme désigne surtout les jeunes pousses issues de laboratoires, ceux du CERN ou du CEA pour ne citer qu’eux.
Or ces entreprises ont bien du mal à trouver les fonds nécessaire à se lancer. Le chef de l’exécutif a expliqué que si le capital risque s’est considérablement développé en France, « cette industrie ne couvre pas encore tous les besoins ». Et justement, selon Edouard Philippe, « de nombreuses pépites, en général issues de la recherche, ne peuvent y accéder. Soit parce qu’elles sollicitent de trop petits tickets d’investissement, moins de 500 000 euros. Soit parce qu’elles présentent un risque encore trop élevé ».
Public privé
Il est temps que la BPI puisse investir « aux côtés d’investisseurs privés », ou si nécessaire en lieu et place, pour peu que la pépite brille suffisamment. Et c’est le Plan d’Investissements d’Avenir qui régale. Ce nouveau fonds, baptisé French Tech Seed, sera doté de 400 millions d’euros par le PIA. « Grâce à ce fonds, la France se dote enfin d’un outil capable de financer le « pré-amorçage » à grande échelle » se félicite le Premier Ministre.