Le spécialiste de la collaboration annonce avoir déposé son formulaire d’enregistrement en bourse auprès de la SEC, officialisant l’introduction prochaine de Slack… A l’instar de Spotify l’an passé, l’entreprise envisagerait une cotation directe, sans émission de nouvelles actions.
2019 sera l’année de la bourse pour une poignée de licornes. Uber, Lyft, Palantir, Stripe ou encore Airbnb projettent tous une introduction sur les marchés financiers dans les 12 prochains mois. En décembre dernier, Reuters rapportait que Slack lui aussi était sur les rangs. Une information désormais confirmée puisque l’entreprise a annoncé hier avoir déposé son formulaire S-1 auprès de la SEC, préalable à une entrée en bourse.
Slack, qui a en août dernier levé 427 millions de dollars pour une mirifique valorisation à 7,1 milliards de dollars, viserait les 10 milliards de dollars de capitalisation boursière. Toutefois, le document transmis à l’autorité américaine des marchés financiers étant confidentiel, les objectifs du spécialiste du collaboratif sont encore inconnus, tout comme la date à laquelle il effectuera son introduction ou le tarif unitaire prévu.
Une introduction scrutée de près
Dans son communiqué, Slack indique qu’il entend coter ses actions ordinaires de Serie A. Selon diverses sources, la société fondée en 2013 par Stewart Butterfiel optera pour une cotation directe. En d’autres termes, elle n’émettra pas de nouvelles actions, se limitant à la cession par ses investisseurs actuels et ses salariés de leurs parts. Une approche choisie également l’an dernier par Spotify.
Ainsi, l’entreprise ne lève certes pas de nouveaux capitaux en entrant en bourse, mais s’épargne un certain nombre de contraintes, ses actionnaires étant notamment en mesure de vendre leurs actions dès le premier jour de cotation, ce qui n’est pas le cas dans le cadre d'une IPO classique.