La jeune pousse française a mis la main sur un bien joli pactole de 150 millions d’euros, levé auprès de ses investisseurs, historiques et nouveaux. Désormais valorisée plus d’un milliard d’euros, l’entreprise spécialisée en e-santé entend doubler ses effectifs et se développer dans d’autres pays.
Depuis sa naissance en 2013, Doctolib a su s’imposer dans le monde médical comme un acteur sur lequel compter. Côté médecins, l’entreprise propose un logiciel et une couche de services destinés à la gestion de la patientèle, à la collaboration avec confrères et consœurs et à faciliter l’interaction avec le patient. Côté patient, justement, le service permet de prendre rendez-vous en ligne et de réaliser des téléconsultations, ce dernier service ayant été lancé en début d’année en France.
Jusqu’à récemment, la société avait levé un peu plus de 100 millions d’euros. La mise vient de soudainement augmenter avec un nouveau tour de table. Réalisée auprès du fonds General Atlantic, des investisseurs historiques de Doctolib (dont Bpifrance, Eurazeo, Kernel et Accel) et de médecins et entrepreneurs allemands, cette nouvelle levée permet à Doctolib de récolter quelque 150 millions d’euros, portant sa valorisation à désormais plus d’un milliard d’euros. Bienvenue chez les licornes.
Doctolib voit double
Fort de cet argent frais, « nous investissons en priorité dans l’équipe. Nous allons doubler de taille dans les 3 prochaines années » explique dans un communiqué Stanislas Niox-Chateau, président et co-fondateur de l’entreprise. Notons que l’an passé Doctolib a déjà doublé ses effectifs, passant à 750 salariés répartis entre ses deux marchés, la France et l’Allemagne. « L’entreprise va notamment renforcer son investissement dans l’accompagnement des professionnels et des établissements de santé » ajoute l’entreprise.
Cela passera notamment par l’accélération du déploiement du service de téléconsultation encore tout jeune auprès de l’intégralité des professionnels de santé clients de sa plateforme. Doctolib veut également développer de nouvelles fonctionnalités « pour leur permettre de gagner du temps médical, de développer leur activité de consultation et de travailler plus simplement entre eux », s’appuyant pour ce faire sur les 150 ingénieurs de ses deux centres d’innovations de Paris et de Berlin. Enfin, il est question d’un développement à l’international au cours des prochaines années.