L’éditeur de solutions de sécurité informatique a rempli son formulaire d’introduction en bourse auprès de la SEC. Valorisée 3 milliards de dollars lors de son dernier tour de table, la jeune pousse reste dans le rouge malgré un revenu doublé en un an.
CrowdStrike sera bientôt coté. La jeune entreprise, spécialisée dans la sécurité des endpoints, a déposé son formulaire de demande d’introduction en bourse auprès de la Securities Exchange Commission. On ignore encore la fourchette de prix par action visée ainsi que la date de l’IPO, mais le document indique que la startup, bientôt inscrite sous le sigle CRWD, cherche à lever 100 millions de dollars.
Lors de son dernier tour de table, en juin dernier, CrowdStrike était valorisé 3 milliards de dollars. Comme bien d’autres licornes, elle prépare son entrée en bourse cette année. Uber, Lyft ou encore Slack sont sur les rangs. Et comme les autres, CrowdStrike ne fait aucun bénéfice. En 2019, l’entreprise annonce une perte nette de 140 millions de dollars.
Déficitaire
Et ce malgré les bonds de cabri de son chiffre d’affaires : 52,7 millions de dollars en 2017, 118,7 l’an passé et en 2019 219,8 millions de dollars, largement porté par les abonnements à sa plateforme, qui représente 219 millions de dollars. Mais, comme toute jeune entreprise, la R&D pèse lourd sur sa rentabilité, et plus encore ses forces de vente ainsi que ses opérations marketing.
Pourtant, Crowdstrike croit en ses perspectives de croissance, notamment par le biais de sa récente plateforme Falcon. « Nous pensons que notre plateforme Falcon offre une applicabilité et des fonctionnalités étendues sur les marchés de la sécurité et des opérations informatiques. Nous prévoyons de continuer à exploiter nos ensembles de données de points de terminaison pour innover rapidement et créer de nouveaux modules sur le cloud qui, à notre avis, élargiront considérablement nos opportunités de marché au fil du temps ».