L’ancien CEO d’Hortonworks, qui avait abandonné tout rôle opérationnel après la fusion avec Cloudera, revient aux commandes après le départ de Tom Reilly.
La valse continue dans le grand monde de l’open source. Après la fusion de Cloudera et d’Hortonworks, Rob Bearden avait intégré le conseil d’administration de Cloudera tout en abandonnant son poste de CEO d’Hortonworks. Les deux géants du big data connaissaient l’un comme l’autre une passe difficile et l’opération semblait être le meilleur moyen pour la nouvelle entité de sortir la tête de l’eau.
En mai dernier, Rob Bearden refaisait parler de lui en devenant le nouveau CEO de Docker, le troisième en deux ans, remplaçant Steve Singh. Car chez cet autre fleuron de l’open source aussi, le temps n’était pas au beau fixe : en proie aux difficultés financières, sa tentative de monétiser une version entreprise de sa solution a été infructueuse.
C’est dans les vieilles marmites…
En juin 2019, chez Cloudera aussi ça bouge : Tom Reilly annonce quitter l’entreprise. Il n’évoque pas les motifs de son départ mais on comprend que le conseil d’administration reprend la main, face aux pertes qui se creusent et au cours de bourse qui n’en finit pas de chuter. Des résultats qui ont probablement valu à Tom Reilly son poste de CEO. En attente d’un nouveau patron, l’interim est assuré par Martin Cole, le président du conseil d’administration.
Et voilà qu’en novembre, un connaisseur du big data et des solutions de Cloudera est de retour sur le marché de l’emploi. Rob Bearden vient en effet de céder sa place à la tête de Docker à son Chief Product Officer, Scott Johnson. Ainsi, l’ancien CEO d’Hortonworks peut retourner à la maison mère : le conseil d’administration de Cloudera vient d’annoncer sa nomination au poste de PDG. En lui souhaitant le succès que n’a pas connu son prédecesseur, et que lui-même n’a pas connu aux rênes de Docker.